« La date n’est pas importante », a affirmé Sokouri Bohui Mogba, Secrétaire National chargé des élections du Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti du président Laurent Gbagbo actuellement au pouvoir.
Les principales raisons invoquées pour justifier le report réside dans le retard sur certaines opérations préalables, dont par exemple « l’enrôlement » des électeurs qui n’a commencé que début octobre et qui est prévu pour une durée de 45 jours.
« Le plus important est que les élections se passent dans la transparence », a ajouté le responsable du FPI, qui répondait à Abidjan à des questions d’Ouestafnews.
M. Sokouri a aussi par la même occasion vigoureusement rejeté l’idée que le président sortant ou son parti soient « les principaux bénéficiaires » d’un report du scrutin.
Cette thèse est défendue par les adversaires du président Laurent Gbagbo ainsi que certains analystes, qui estiment que le parti au pouvoir gagne à « s’y éterniser », faute d’élections.
Le mandat du président Gbagbo devait s’achever en 2005, mais en raison de la crise la date des élections a été plusieurs fois reportée.
Du côté du Rassemblement des Républicains (RDR), parti de l’ex-premier ministre Alassane Ouattara, le ton est presque similaire pour ce qui est de l’impossibilité de tenir l’élection à la date du 30 novembre.
«Il n’est pas possible que les élections se tiennent à la date du 30 novembre », selon Maurice Bandama, secrétaire général adjoint du RDR.
« L’important est que le processus arrive à son terme et que soient (achevées) toutes les étapes, dont la plus importante est le processus d’identification », a ajouté M. Bandama lors d’un entretien avec un journaliste d’Ouestafnews.
Lors du prochain scrutin, Alassane Ouattara, le président du RDR et son candidat à la présidentielle, aura pour la première fois la chance de briguer la magistrature suprême après avoir été écarté des deux scrutins précédents par ses adversaires.
Il devra toutefois répondre des critiques du camp adverse sur son « rôle dans la guerre » qui a divisé le pays en deux depuis septembre 2002 et qui est à l’origine de l’actuelle crise.
Ces critiques sont naturellement réfutées par les partisans de M. Ouattara, qui les qualifient d’accusations « faciles et sans fondement ».
De son côté dans un entretien accordé à Radio France International, l’ex-président Henri Konan Bédié, a laissé entendre que le report est envisageable, affirmant « qu’un mois de plus ou de moins » sur la date du scrutin sont acceptables pour son parti.
M. Bédié dirige le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Il avait été écarté de la présidence par un putsch militaire en décembre 1999.
Selon certains analystes à Abidjan, il serait le « grand perdant» si l’élection ne se tenait pas dans le premier semestre de 2009, puisqu’il pourrait être forclos en raison de son âge (75 ans en mai 2009).
Toutefois M. Bédié a lui-même réfuté cette hypothèse, en estimant que tant que l’élection marquant la sortie de crise n’est pas tenue, tous les candidats qui étaient présents à Marcoussis (en France) pour la signature des premiers accords de paix conclu après l’éclatement du conflit de septembre 2002 peuvent se présenter.
Quant aux Forces Nouvelles (FN) principaux acteurs de la « rébellion », à l’origine de la guerre et qui continuent de tenir la partie nord de la Côte d’Ivoire, elles ont officiellement proposé, selon la presse ivoirienne, le « report des élections » à l’issue d’une rencontre dans leur fief de Bouaké (Centre-Nord).
Le leader des FN, Guillaume Soro, qui n’est pas candidat est actuellement Premier ministre, un poste qu’il occupe depuis la signature de « l’accord politique de Ouagadougou » signé grâce à la médiation du président Blaise Compaoré du Burkina Faso.
C’est cet accord qui est en grande partie le cadre qui organise le processus actuellement en cours et qui devrait s’achever avec l’organisation des élections, déjà reportées plusieurs fois.
Les principales raisons invoquées pour justifier le report réside dans le retard sur certaines opérations préalables, dont par exemple « l’enrôlement » des électeurs qui n’a commencé que début octobre et qui est prévu pour une durée de 45 jours.
« Le plus important est que les élections se passent dans la transparence », a ajouté le responsable du FPI, qui répondait à Abidjan à des questions d’Ouestafnews.
M. Sokouri a aussi par la même occasion vigoureusement rejeté l’idée que le président sortant ou son parti soient « les principaux bénéficiaires » d’un report du scrutin.
Cette thèse est défendue par les adversaires du président Laurent Gbagbo ainsi que certains analystes, qui estiment que le parti au pouvoir gagne à « s’y éterniser », faute d’élections.
Le mandat du président Gbagbo devait s’achever en 2005, mais en raison de la crise la date des élections a été plusieurs fois reportée.
Du côté du Rassemblement des Républicains (RDR), parti de l’ex-premier ministre Alassane Ouattara, le ton est presque similaire pour ce qui est de l’impossibilité de tenir l’élection à la date du 30 novembre.
«Il n’est pas possible que les élections se tiennent à la date du 30 novembre », selon Maurice Bandama, secrétaire général adjoint du RDR.
« L’important est que le processus arrive à son terme et que soient (achevées) toutes les étapes, dont la plus importante est le processus d’identification », a ajouté M. Bandama lors d’un entretien avec un journaliste d’Ouestafnews.
Lors du prochain scrutin, Alassane Ouattara, le président du RDR et son candidat à la présidentielle, aura pour la première fois la chance de briguer la magistrature suprême après avoir été écarté des deux scrutins précédents par ses adversaires.
Il devra toutefois répondre des critiques du camp adverse sur son « rôle dans la guerre » qui a divisé le pays en deux depuis septembre 2002 et qui est à l’origine de l’actuelle crise.
Ces critiques sont naturellement réfutées par les partisans de M. Ouattara, qui les qualifient d’accusations « faciles et sans fondement ».
De son côté dans un entretien accordé à Radio France International, l’ex-président Henri Konan Bédié, a laissé entendre que le report est envisageable, affirmant « qu’un mois de plus ou de moins » sur la date du scrutin sont acceptables pour son parti.
M. Bédié dirige le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Il avait été écarté de la présidence par un putsch militaire en décembre 1999.
Selon certains analystes à Abidjan, il serait le « grand perdant» si l’élection ne se tenait pas dans le premier semestre de 2009, puisqu’il pourrait être forclos en raison de son âge (75 ans en mai 2009).
Toutefois M. Bédié a lui-même réfuté cette hypothèse, en estimant que tant que l’élection marquant la sortie de crise n’est pas tenue, tous les candidats qui étaient présents à Marcoussis (en France) pour la signature des premiers accords de paix conclu après l’éclatement du conflit de septembre 2002 peuvent se présenter.
Quant aux Forces Nouvelles (FN) principaux acteurs de la « rébellion », à l’origine de la guerre et qui continuent de tenir la partie nord de la Côte d’Ivoire, elles ont officiellement proposé, selon la presse ivoirienne, le « report des élections » à l’issue d’une rencontre dans leur fief de Bouaké (Centre-Nord).
Le leader des FN, Guillaume Soro, qui n’est pas candidat est actuellement Premier ministre, un poste qu’il occupe depuis la signature de « l’accord politique de Ouagadougou » signé grâce à la médiation du président Blaise Compaoré du Burkina Faso.
C’est cet accord qui est en grande partie le cadre qui organise le processus actuellement en cours et qui devrait s’achever avec l’organisation des élections, déjà reportées plusieurs fois.
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