« Tout le monde sait qu’à compétence égale, on doit recruter un technicien local qui n’aura pas besoin de s’adapter à la culture locale parce que maîtrisant parfaitement la situation », a indiqué le dirigeant nigérian, à la tête de l’Ufoa depuis avril 2007.
Par ailleurs, cet ancien Directeur des sports de son pays, ne comprend pas que des dirigeants puissent recruter un technicien à quelques semaines seulement de l’ouverture d’une compétition aussi importante.
« Ces décisions ont été à l’origine des échecs de la plupart des sélections africaines à la coupe du monde », a expliqué le patron de l’Ufoa qui rassemble 16 pays de la région ouest-africaine.
Le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont tous deux remplacé leurs entraîneurs à quelques semaines de l’ouverture du mondial, après la prestation de leurs équipes à la Coupe d’Afrique des nations (Can 2010) jouée en Angola.
« Que peuvent apporter ces techniciens », s’est-interrogé Adamu regrettant le limogeage de l’ancien sélectionneur du Nigeria, Amodu Shaibu qui a gagné avec les Super Eagles, une médaille de bronze à la Coupe d’Afrique des nations.
Pour le patron de l’Ufoa, les présidents de Fédération n’ont souvent pas leur mot à dire dans le recrutement des entraîneurs, n’ayant pas les moyens de recruter des techniciens payés par l’Etat.
« Souvent, ils sont obligés de subir les desiderata des politiques », relève-t-il s’empressant de préciser que s’il faut faire confiance aux techniciens locaux, il faudrait toutefois que ces derniers puissent avoir de la compétence nécessaire.
Le football africain a besoin de techniciens chevronnés à qui on donne le temps de construire comme ça été le cas avec le Ghana, quart de finaliste de la Coupe du monde 2010. Le Serbe Milovan Rajevac a été recruté par la Fédération ghanéenne de football (GFA) en août 2008.
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