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Emploi des jeunes : encore une résolution de la Cedeao

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La décision a été annoncée dans une résolution spéciale à l’issue d’une rencontre des ministres ouest africains en charge du Travail et de l’emploi tenue le 7 décembre 2012 à Dakar.
 
« Une dotation en ressources équivalant à au moins 10 % du budget-programmes de la Communauté devrait être consacrée aux actions en faveur des jeunes », affirme un texte parvenu à Ouestafnews.
 
La résolution invite aussi les ministres à prendre en compte les travailleurs ruraux et ceux de l’économie informelle qui doivent bénéficier de protection sociale grâce à une extension des régimes de sécurité sociale existants.
 
« La question de l’emploi des jeunes est une préoccupation qui est au cœur de toutes les politiques du monde et plus particulièrement de l’Afrique », a déclaré Moussa Dosso, ministre ivoirien de E et de la formation professionnelle, cité par à l’agence de presse sénégalaise.
 
Mais a averti le responsable ivoirien « parler c’est excellent, mais il faut arrêter de parler ».
L’organisation sous régionale ouest africaine, comme la plupart des organisations sur le continent, est souvent accusée de voter des résolutions ou de prendre des décisions rarement suivi d’effet.
 
Une apathie chronique souvent mise sur le dos de fonctionnaires sans conviction qui travaillent pour ces organisations  et d’un leadership défaillant à tous les niveaux.

Estimée à 300 millions la population de la Cedeao, déjà très jeune, passera à 450 millions, d’ici 2030 et le secteur agricole fourni toujours l’essentiel des emplois, selon des informations rassemblées par Ouestafnews.
 
Dans son rapport 2012 sur les Perspectives économiques de l’Afrique, la Banque africaine de développement (Bad) estime que le chômage des jeunes qui touche 40 millions de personnes à travers le continent constitue  « une menace non négligeable à la cohésion sociale et la stabilité politique ».
 
Au niveau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la sous- qualification constitue le fond du problème.
 
Selon la patronne de cette agence onusienne,  Irina Bokova,  il y a une « inadéquation chronique » entre emploi et formation dans les pays en développement. Un aveu d’échec pour une organisation dont l’une des missions premières et de résoudre les problèmes d’éducation dans le monde.

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