Les chiffres disponibles sont différents. Quand certaines autorités parlent de 45 tonnes d’or de réserve exploitables, d’autres font état de 60 tonnes. Toujours est-il que ces estimations sont intéressantes, surtout lorsqu’on sait qu’avec la mine de Sabodala et d’autres gisements suspectés à la frontière malienne, le Sénégal pourrait prendre une bonne place dans le rang des pays producteurs d’or en Afrique.
Sabodala est le gisement d’or le plus ancien connu au Sénégal, avec une découverte qui remonte dans les années 60. Normal donc que les esprits se tournent vers ce village de la région de Kédougou, devenu récemment un arrondissement, dès qu’on fait état de découverte d’or. D’ailleurs dans cette zone, la première mine d’or industrielle du Sénégal est en train de prendre ses marques. Avec une entrée en matière dans la production d’ici la fin de l’année. Le directeur des mines et de la géologie au niveau du ministère, M. Moussa Sylla, explique «avec les travaux intenses qui se sont déroulés à Sabodala entre 2005 et maintenant, on a vu les réserves passées d’un potentiel de réserve de 500 mille onces puis 1million 500 mille onces, puis 2 millions d’onces. Actuellement on est dans un stade d’estimation. Un potentiel exploitable estimé de 68 t qui autorise l’ouverture d’une mine d’or pour la production de 6 tonnes durant un an». Il faut préciser qu’une once est égale à 30 grammes d’or.
Pour M. Lamine Sy, directeur départemental des mines et de la géologie de Kédougou, les statistiques des dernières estimations donnent à Sabodala un chiffre de «2 millions 900 onces». Et il précise : «Et en tonnage cela fait 45 tonnes d’or de réserves exploitables tout de suite. C’est pour cela que le projet est basé sur dix ans, à raison de cinq tonnes par an. Mais le potentiel des ressources, on vous dira qu’il y a 90 tonnes pour arriver à ces réserves.
Des sondages ont été faits et des travaux préliminaires effectués.» Des chiffres qui sont un peu différents de ceux données par M. Sylla. Ce qui est d’ailleurs compréhensible quand on sait que M. Sylla évoque de nouvelles découvertes à Massawa distant de 15 km de Sabodala et exploré par la compagnie Rand Gold. Et ce depuis 1995.
D’autres explorations se font aussi le long de la Falémé, à la frontière du Mali, où une présence de l’or est suspectée.
A la lumière des indicateurs mis à la disposition des autorités par la société Rand Gold, surtout en termes d’étendue de la minéralisation, «c’est un gisement plus important par rapport à ce qu’on a connu depuis au Sénégal. Et cela surprend beaucoup de monde», informe M. Sylla. Ainsi trois gisements en exploitation et en confirmation, Sabodala, Massawa et le long de la Falémé, confortent le Sénégal dans une position plus que confortable dans l’exploitation en or. «Le Sénégal se positionnerait au 13-14ee rang sur 50 pays africains qui produisent de l’or. L’avenir dans le moyen terme laisse augurer, c’est encore prématuré d’en parler avec le périmètre à la frontière directement du Mali, un fort potentiel aurifère dont l’existence est soupçonnée.» En chiffres global, réserves trouvés et ressources, le Sénégal se retrouve avec trois gisements pour un
potentiel de 5-6 millions d’onces.
La présence de cet or dans cette zone s’explique pour le géologue, Lamine Sy, par le fait que la partie sud-est du Sénégal est une formation très ancienne ayant des liens avec le Ghana, un pays réputé aurifère. Ces formations sont datées de 2 milliards 200 millions d’années. Ce sont ces roches qu’on retrouve dans la zone de Kédougou-Kéniéba, dans la partie orientale du Sénégal. «Ces roches on ne les retrouve que dans cette partie du Sénégal. Par contre, on les retrouve au Mali, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Des roches réputées aurifères, ce qui fait que c’est la zone idoine pour chercher de l’or parce qu’on sait qu’il y a des formations très anciennes. Les sociétés qui viennent pour l’or viennent dans cette zone.»
Sabodala est le gisement d’or le plus ancien connu au Sénégal, avec une découverte qui remonte dans les années 60. Normal donc que les esprits se tournent vers ce village de la région de Kédougou, devenu récemment un arrondissement, dès qu’on fait état de découverte d’or. D’ailleurs dans cette zone, la première mine d’or industrielle du Sénégal est en train de prendre ses marques. Avec une entrée en matière dans la production d’ici la fin de l’année. Le directeur des mines et de la géologie au niveau du ministère, M. Moussa Sylla, explique «avec les travaux intenses qui se sont déroulés à Sabodala entre 2005 et maintenant, on a vu les réserves passées d’un potentiel de réserve de 500 mille onces puis 1million 500 mille onces, puis 2 millions d’onces. Actuellement on est dans un stade d’estimation. Un potentiel exploitable estimé de 68 t qui autorise l’ouverture d’une mine d’or pour la production de 6 tonnes durant un an». Il faut préciser qu’une once est égale à 30 grammes d’or.
Pour M. Lamine Sy, directeur départemental des mines et de la géologie de Kédougou, les statistiques des dernières estimations donnent à Sabodala un chiffre de «2 millions 900 onces». Et il précise : «Et en tonnage cela fait 45 tonnes d’or de réserves exploitables tout de suite. C’est pour cela que le projet est basé sur dix ans, à raison de cinq tonnes par an. Mais le potentiel des ressources, on vous dira qu’il y a 90 tonnes pour arriver à ces réserves.
Des sondages ont été faits et des travaux préliminaires effectués.» Des chiffres qui sont un peu différents de ceux données par M. Sylla. Ce qui est d’ailleurs compréhensible quand on sait que M. Sylla évoque de nouvelles découvertes à Massawa distant de 15 km de Sabodala et exploré par la compagnie Rand Gold. Et ce depuis 1995.
D’autres explorations se font aussi le long de la Falémé, à la frontière du Mali, où une présence de l’or est suspectée.
A la lumière des indicateurs mis à la disposition des autorités par la société Rand Gold, surtout en termes d’étendue de la minéralisation, «c’est un gisement plus important par rapport à ce qu’on a connu depuis au Sénégal. Et cela surprend beaucoup de monde», informe M. Sylla. Ainsi trois gisements en exploitation et en confirmation, Sabodala, Massawa et le long de la Falémé, confortent le Sénégal dans une position plus que confortable dans l’exploitation en or. «Le Sénégal se positionnerait au 13-14ee rang sur 50 pays africains qui produisent de l’or. L’avenir dans le moyen terme laisse augurer, c’est encore prématuré d’en parler avec le périmètre à la frontière directement du Mali, un fort potentiel aurifère dont l’existence est soupçonnée.» En chiffres global, réserves trouvés et ressources, le Sénégal se retrouve avec trois gisements pour un
potentiel de 5-6 millions d’onces.
La présence de cet or dans cette zone s’explique pour le géologue, Lamine Sy, par le fait que la partie sud-est du Sénégal est une formation très ancienne ayant des liens avec le Ghana, un pays réputé aurifère. Ces formations sont datées de 2 milliards 200 millions d’années. Ce sont ces roches qu’on retrouve dans la zone de Kédougou-Kéniéba, dans la partie orientale du Sénégal. «Ces roches on ne les retrouve que dans cette partie du Sénégal. Par contre, on les retrouve au Mali, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Des roches réputées aurifères, ce qui fait que c’est la zone idoine pour chercher de l’or parce qu’on sait qu’il y a des formations très anciennes. Les sociétés qui viennent pour l’or viennent dans cette zone.»
Dossier réalisé par Safiétou KANE
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