Par :Ouestafnews
"Il faut ouvrir un débat, un débat de fond sur ces questions…parce que c’est des questions de société", a affirmé le premier ministre malien à la suite d’une "tournée de supervision" dans des bureaux de vote de la capitale et dont les images ont été diffusées par la télévision publique malienne (ORTM).
Dans chacun des bureaux, le premier ministre a constaté la faible affluence avant de s’en inquiéter.
Dans le bureau où il a lui-même voté, seules six personnes avaient devancé le premier ministre dans l’accomplissement de leur devoir civique, ceci une heure et demie après l’ouverture officielle du scrutin.
Lors du premier tour organisé il trois semaines plus tôt, le taux de participation n’était que de 33 % et les observateurs prédisaient un taux encore plus bas lors du second tour.
"Il est très important que la jeunesse, les femmes, les partis politiques, la société civile, les leaders d’opinion, nous puissions tous nous rencontrer avec les pouvoirs publics pour discuter de ces questions-là", a ajouté M Maïga qui craint qu’un tel comportement des électeurs ne finisse par discréditer la démocratie malienne.
Le président Amadou Toumani Touré, qui en début de matinée avait lancé un appel aux électeurs pour qu’ils sortent voter en masse, a fourni son explication à cette désaffection des citoyens par rapport à la chose électorale.
Au Mali "dès que vous avez 18 ans, vous êtes inscrit, parfois vous ne le savez-même pas, mais le vote n’est pas obligatoire, donc nous avons une situation à corriger", a de son côté déclaré le président malien, lui même réélu en avril dernier au premier tour d’une élection présidentielle dont le taux de participation était également jugé bas.
"Dans d’autres pays, vous venez vous vous inscrivez et vous votez, c’est pourquoi ils ont des taux de participation particulièrement élevé. Au Mali ce n’est pas le cas", a souligné Amadou Toumani Touré dont les partisans semblaient favoris pour remporter le scrutin.
Même si cette explication tient la route disent les observateurs à Bamako, elle ne constitue que l’une des causes du faible taux de participation aux élections. Selon ces observateurs, l’euphorie qu’avait suscitée la fin du régime militaire au début de la décennie 90 a cédé la place à la désillusion, les populations n’ayant pas vu de grands changements dans leurs difficiles conditions de vie en dépit d’une décennie et demie de démocratie multipartisane.
Dans chacun des bureaux, le premier ministre a constaté la faible affluence avant de s’en inquiéter.
Dans le bureau où il a lui-même voté, seules six personnes avaient devancé le premier ministre dans l’accomplissement de leur devoir civique, ceci une heure et demie après l’ouverture officielle du scrutin.
Lors du premier tour organisé il trois semaines plus tôt, le taux de participation n’était que de 33 % et les observateurs prédisaient un taux encore plus bas lors du second tour.
"Il est très important que la jeunesse, les femmes, les partis politiques, la société civile, les leaders d’opinion, nous puissions tous nous rencontrer avec les pouvoirs publics pour discuter de ces questions-là", a ajouté M Maïga qui craint qu’un tel comportement des électeurs ne finisse par discréditer la démocratie malienne.
Le président Amadou Toumani Touré, qui en début de matinée avait lancé un appel aux électeurs pour qu’ils sortent voter en masse, a fourni son explication à cette désaffection des citoyens par rapport à la chose électorale.
Au Mali "dès que vous avez 18 ans, vous êtes inscrit, parfois vous ne le savez-même pas, mais le vote n’est pas obligatoire, donc nous avons une situation à corriger", a de son côté déclaré le président malien, lui même réélu en avril dernier au premier tour d’une élection présidentielle dont le taux de participation était également jugé bas.
"Dans d’autres pays, vous venez vous vous inscrivez et vous votez, c’est pourquoi ils ont des taux de participation particulièrement élevé. Au Mali ce n’est pas le cas", a souligné Amadou Toumani Touré dont les partisans semblaient favoris pour remporter le scrutin.
Même si cette explication tient la route disent les observateurs à Bamako, elle ne constitue que l’une des causes du faible taux de participation aux élections. Selon ces observateurs, l’euphorie qu’avait suscitée la fin du régime militaire au début de la décennie 90 a cédé la place à la désillusion, les populations n’ayant pas vu de grands changements dans leurs difficiles conditions de vie en dépit d’une décennie et demie de démocratie multipartisane.
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