Selon Al-Aboodi « il y a nécessité de renforcer la finance islamique en Afrique qui compte 50 % de musulmans » .
Un décaissement de 200 millions de dollars est aussi prévu afin de renforcer la pratique de la finance islamique au Sénégal, toujours selon la même source.
« La Finance islamique a un rôle à jouer (pour combler) le vide actuel du secteur financier africain que les banques conventionnelles n’ont pas su remplir », a-t-il ajouté.
Membre du groupe de la Banque islamique de développement, la SID est définie par son site internet comme « une institution financière multilatérale internationale indépendante créée pour servir le développement de ses pays membres par l’investissement dans le secteur privé ».
Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia « la finance islamique, en accord avec le droit musulman, est basée sur deux principes : l’interdiction de l’intérêt et la responsabilité sociale de l’investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d’un investissement avec les résultats du projet concret associé ».
Depuis la crise financière qui a débuté en 2008, ce mode de financement suscite un regain d’intérêt presque partout dans le monde. Le principe a été adopté par plusieurs pays à forte majorité chrétienne dont l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis.
Aujourd’hui, la finance islamique constitue un marché de 1.000 milliards de dollars dans le monde, soit 770 milliards de plus depuis 2001, selon des chiffres obtenues par Ouestafnews.
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