Selon les précisions de Marcel de Souza, le ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, 130 projets seront au cœur de la rencontre de Paris, pour un financement total de 6529 milliards FCFA dont 2900 attendus des bailleurs de fonds et devant être investis sur la période 2014 -2018. Pour le moment des éclairages restent à fournir sur l’origine des 3629 milliards restants.
Le transport, l’énergie, le Tourisme figurent parmi les priorités du gouvernement béninois qui compte relancer son économie, victime des effets de la crise financière mondiale entre 2009 et 2011, aggravée par les inondations de 2010.
La croissance économique a rebondi en 2012 grâce à l’augmentation significative de la production cotonnière et à l’accroissement des activités portuaires de Cotonou, indique la Banque mondiale. Selon la même source, la croissance économique a rebondi en 2012 grâce à l’augmentation significative de la production cotonnière et à l’accroissement des activités portuaires de Cotonou. Pour réussir à convaincre les bailleurs, le Bénin ne manque pas d’atouts, selon son gouvernement qui cite entre autres éléments, le taux de croissance de 5% enregistré en 2013, la stabilité politique, un environnement sécuritaire propice et la maitrise de l’inflation.
Après le Sénégal qui a tenu sa table ronde en février 2014, une rencontre présentée comme un « grand succès » par les autorités de ce pays, c’est au tour du Bénin de solliciter des financements internationaux pour son développement.
Auparavant à la fin 2013, la Côte d’Ivoire a tenu à Abidjan, son forum investir en Côte d’Ivoire pour vendre aux investisseurs son plan d’émergence économique. A l’instar de ses voisins le Bénin vise aussi l’émergence ce qui suppose une croissance économique soutenue.
Ces recours aux financements extérieurs constitue pour certains analystes une mauvaise stratégie, qui creuse davantage l’endettement des Etats. Tandis que d’autres battent en brèche cet argument, pour la bonne et simple qu’aucun de ces pays n’ose organiser une table ronde sans l’aval du Fonds monétaire international (FMI).
Très peu diversifiée au regard de la banque mondiale, l’économie béninoise s’appuie essentiellement sur l’agriculture et le commerce de transit et de réexportation vers son principal partenaire qui est le Nigeria.
La croissance économique a rebondi en 2012 grâce à l’augmentation significative de la production cotonnière et à l’accroissement des activités portuaires de Cotonou, selon la Banque mondiale.
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