L’ancien président du Cap-Vert Antonio Mascarenhas Monteiro a préconisé la création d’un ”organe indépendant” chargé de surveiller le financement des partis politiques en Afrique, a appris Ouestafnews de source informée.
Une telle proposition, si elle était acceptée, pourrait freiner la corruption des élites politiques en Afrique.
L’ex-chef d’Etat a fait cette proposition lors d’un débat organisé fin février à Johannesburg et portant sur le financement des partis politiques et la corruption, a confié à Ouestafnews un des participants à la rencontre.
”Il faut une action à l’échelle mondiale pour lutter contre la corruption et arrêter le déclin des valeurs morales”, a notamment déclaré M. Monteiro qui a présidé aux destinées du Cap-Vert de 1991 à 2001.
”On ne peut pas justifier la corruption au nom de la défense des valeurs traditionnelles. Il fait inculquer aux populations africaines les valeurs africaines qui doivent être placées dans leur véritable contexte”, a-t-il souligné.
Selon lui, ”une personne éduquée est plus apte à respecter la loi qu’une personne non éduquée”.
L’ancien chef État cap-verdien participait au forum sur la lutte contre la corruption avec les anciens présidents Jerry Rawlinson du Ghana et Cassant Uteem de l’Ile Maurice.
M. Monteiro, qui a été le premier président du Cap Vert issu d’une élection pluraliste, a en outre estimé que l’Afrique doit ”mettre l’accent sur le travail comme unique moyen de s’enrichir”, insistant sur le fait que ”la richesse ne peut passer que par le travail”.
Une telle proposition, si elle était acceptée, pourrait freiner la corruption des élites politiques en Afrique.
L’ex-chef d’Etat a fait cette proposition lors d’un débat organisé fin février à Johannesburg et portant sur le financement des partis politiques et la corruption, a confié à Ouestafnews un des participants à la rencontre.
”Il faut une action à l’échelle mondiale pour lutter contre la corruption et arrêter le déclin des valeurs morales”, a notamment déclaré M. Monteiro qui a présidé aux destinées du Cap-Vert de 1991 à 2001.
”On ne peut pas justifier la corruption au nom de la défense des valeurs traditionnelles. Il fait inculquer aux populations africaines les valeurs africaines qui doivent être placées dans leur véritable contexte”, a-t-il souligné.
Selon lui, ”une personne éduquée est plus apte à respecter la loi qu’une personne non éduquée”.
L’ancien chef État cap-verdien participait au forum sur la lutte contre la corruption avec les anciens présidents Jerry Rawlinson du Ghana et Cassant Uteem de l’Ile Maurice.
M. Monteiro, qui a été le premier président du Cap Vert issu d’une élection pluraliste, a en outre estimé que l’Afrique doit ”mettre l’accent sur le travail comme unique moyen de s’enrichir”, insistant sur le fait que ”la richesse ne peut passer que par le travail”.
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