Ainsi Diamond Bank, l’une des plus grandes banques nigérianes déjà présente au Bénin devrait avoir des agences opérationnelles au Togo au Sénégal et en Côte d’Ivoire courant 2009, selon le plan stratégique du groupe dévoilé au milieu de l’année dernière.
Cette banque a, dans le cadre de son développement, défini une vision claire qui est de « s’étendre en Afrique de l’Ouest, en Afrique et partout dans le monde».
Cotée depuis 2008 à la bourse de Londres, Diamond Bank a pris une option claire pour marquer sa présence dans les places financières internationales.
Son expansion en Afrique de l’Ouest francophone devrait se faire à partir de sa base de Cotonou.
De son côté United Bank for Africa (UBA), déjà présente à Abidjan, a décidé de faire de la capitale économique ivoirienne une rampe de lancement pour étendre sa présence dans le reste de la zone UEMOA.
Dans un document daté du 20 janvier 2009, UBA a annoncé avoir racheté 56,4 % des actions de la banque Continental du Bénin (actions anciennement détenues par le gouvernement béninois), devenant ainsi l’actionnaire majoritaire de cette institution.
Fin 2008, UBA avait aussi repris la BIB (Banque internationale du Burkina) à l’état burkinabè dans le cadre « de son expansion en Afrique de l’Ouest francophone », selon un document de la Banque.
Au delà de l’Afrique de l’Ouest, UBA également annoncé au Sénégal, affirme sa volonté d’être présente dans « au moins 25 pays d’Afrique » avant la fin de l’année 2009.
Elle est déjà présente dans près d’une demi-douzaine de pays ouest africains (Ghana, Liberia, Côte d’Ivoire, Sierra Leone et Burkina Faso), en Afrique centrale (Cameroun) et en Afrique australe (Ouganda).
Cette expansion des banques nigérianes vers le reste de l’Afrique est le résultat d’une audacieuse réforme, du système bancaire de ce pays, lancée en 2004 par la Banque Centrale du Nigéria sous la direction de Charles Soludo qui avait été nommé par le président Olusegun Obasanjo pour remettre de l’ordre sans un secteur bancaire alors jugé « fragile » et « désordonné ».
Au terme de cette réforme, les banques nigérianes ont vu leur nombre passer de 89 à seulement 24 groupes, grâce à des opérations de rachat ou de fusion ; puisque la nouvelle loi exigeait des banques nigérianes un capital minimum de 25 milliards de nairas contre seulement 2 milliards auparavant (En 2004, 1 dollar US s’échangeait contre plus ou moins 139 nairas).
Cette réforme a vu la consolidation du secteur bancaire nigérian et donné naissance à des géants de la finance qui, depuis réalisent des résultats impressionnants.
Au total et selon des sources proches des milieux bancaires, ce sont au moins quatre grands groupes nigérians qui sont engagés dans cette course vers le marché de l’Afrique de l’Ouest francophone, un marché jadis largement dominé par les groupes français (Société Générale et BNP-Paribas principalement). Les quatre groupes nigérians sont Diamond Bank, Acces Bank, Zenith Bank et Sky Bank.
Les Nigérians ne sont pas les seuls à convoiter le marché bancaire ouest africain.
Les Marocains sont également à l’affût par le bais du Groupe Attijari, qui ces deux dernières années a réussi une fulgurante percée au Sénégal d’abord par l’installation d’une filiale, rapidement suivie de rachats et de fusions tous azimuts.
Attijari, qui dès son installation au Sénégal avait clairement affiché ses ambitions ouest africaines, a aussi repris en 2008 la Banque Internationale du Mali et reste à l’affût d’autres opportunités chez les voisins du Sénégal.
Cette banque a, dans le cadre de son développement, défini une vision claire qui est de « s’étendre en Afrique de l’Ouest, en Afrique et partout dans le monde».
Cotée depuis 2008 à la bourse de Londres, Diamond Bank a pris une option claire pour marquer sa présence dans les places financières internationales.
Son expansion en Afrique de l’Ouest francophone devrait se faire à partir de sa base de Cotonou.
De son côté United Bank for Africa (UBA), déjà présente à Abidjan, a décidé de faire de la capitale économique ivoirienne une rampe de lancement pour étendre sa présence dans le reste de la zone UEMOA.
Dans un document daté du 20 janvier 2009, UBA a annoncé avoir racheté 56,4 % des actions de la banque Continental du Bénin (actions anciennement détenues par le gouvernement béninois), devenant ainsi l’actionnaire majoritaire de cette institution.
Fin 2008, UBA avait aussi repris la BIB (Banque internationale du Burkina) à l’état burkinabè dans le cadre « de son expansion en Afrique de l’Ouest francophone », selon un document de la Banque.
Au delà de l’Afrique de l’Ouest, UBA également annoncé au Sénégal, affirme sa volonté d’être présente dans « au moins 25 pays d’Afrique » avant la fin de l’année 2009.
Elle est déjà présente dans près d’une demi-douzaine de pays ouest africains (Ghana, Liberia, Côte d’Ivoire, Sierra Leone et Burkina Faso), en Afrique centrale (Cameroun) et en Afrique australe (Ouganda).
Cette expansion des banques nigérianes vers le reste de l’Afrique est le résultat d’une audacieuse réforme, du système bancaire de ce pays, lancée en 2004 par la Banque Centrale du Nigéria sous la direction de Charles Soludo qui avait été nommé par le président Olusegun Obasanjo pour remettre de l’ordre sans un secteur bancaire alors jugé « fragile » et « désordonné ».
Au terme de cette réforme, les banques nigérianes ont vu leur nombre passer de 89 à seulement 24 groupes, grâce à des opérations de rachat ou de fusion ; puisque la nouvelle loi exigeait des banques nigérianes un capital minimum de 25 milliards de nairas contre seulement 2 milliards auparavant (En 2004, 1 dollar US s’échangeait contre plus ou moins 139 nairas).
Cette réforme a vu la consolidation du secteur bancaire nigérian et donné naissance à des géants de la finance qui, depuis réalisent des résultats impressionnants.
Au total et selon des sources proches des milieux bancaires, ce sont au moins quatre grands groupes nigérians qui sont engagés dans cette course vers le marché de l’Afrique de l’Ouest francophone, un marché jadis largement dominé par les groupes français (Société Générale et BNP-Paribas principalement). Les quatre groupes nigérians sont Diamond Bank, Acces Bank, Zenith Bank et Sky Bank.
Les Nigérians ne sont pas les seuls à convoiter le marché bancaire ouest africain.
Les Marocains sont également à l’affût par le bais du Groupe Attijari, qui ces deux dernières années a réussi une fulgurante percée au Sénégal d’abord par l’installation d’une filiale, rapidement suivie de rachats et de fusions tous azimuts.
Attijari, qui dès son installation au Sénégal avait clairement affiché ses ambitions ouest africaines, a aussi repris en 2008 la Banque Internationale du Mali et reste à l’affût d’autres opportunités chez les voisins du Sénégal.
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