M. Ould Merzoug, dont les propos ont été rapportés par la télévision publique malienne (ORTM), s’exprimait au sortir d’une audience avec le président Amadou Toumani Touré du Mali, un des quatre pays membres de l’OMVS.
Une source proche du siège de l’OMVS à Dakar a expliqué à Ouestafnews que ce projet dit de « navigation » est un « vieux programme » de l’organisation qui devrait enfin « arriver à son terme dans quelques mois et permettre une plus grande navigabilité sur le fleuve Sénégal ».
Il s’agit notamment de finaliser les travaux de balisage entrepris dans le cadre de ce projet dont le coût initial était estimé à 40 milliards FCFA, selon des chiffres contenus dans des documents de l’OMVS et dont Ouestafnews a obtenu copie.
L’enjeu de ce projet selon l’OMVS « est de créer un chenal navigable long de 905 km et large de 55 m permettant la circulation entre Saint-Louis (Sénégal) et Ambidédi (Mali) des bateaux et barges de tonnages moyens », souligne l’organisation dans un de ces documents.
La ville de Saint louis se trouve au nord du Sénégal et Ambidédi au sud-ouest du Mali, dans la région de Kayes frontalière du Sénégal.
Actuellement, faute d’aménagement, la navigabilité sur le fleuve s’arrête uniquement sur quelques dizaines de kilomètres côté sénégalais.
Outre la construction de « ports terminaux » dans ces deux villes, le projet « navigation » de l’OMVS devrait aussi aider au développement d’autres localités situées le long du fleuve Sénégal, par la mise en place d‘escales et d’appontements de transit dans neuf localités.
Des bateaux comme le Bou-el Mogdad, qui actuellement assure un petit circuit touristique dans le nord du Sénégal, devraient ainsi pouvoir assurer toute la traversée le long des 900 km.
Lors de son passage au Mali, M. Ould Merzoug a également annoncé le démarrage d’autres projets dont le premier est l’aménagement hydroélectrique du Félou (localité en territoire malien), pour un montant de 90 milliards de francs.
L’OMVS, dont le siège se trouve à Dakar, regroupe quatre pays Ouest africains. Créée en 1972 par le Mali, le Sénégal et la Mauritanie, ces trois pays ont été rejoints plus tard par la Guinée.
L’OMVS a pour mission principale de promouvoir l’aménagement et le développement de la zone du fleuve Sénégal dans un cadre de coopération regroupant les Etats, notamment dans le domaine agricole et hydro-électrique.
La navigabilité du fleuve et le développement des régions riveraines par la création d’infrastructures adéquates, fait également partie des missions de l’organisation.
Mais des documents de l’OMVS admettent que ce dernier volet a longtemps été négligé au détriment des autres grands projets de l’organisation.
Une source proche du siège de l’OMVS à Dakar a expliqué à Ouestafnews que ce projet dit de « navigation » est un « vieux programme » de l’organisation qui devrait enfin « arriver à son terme dans quelques mois et permettre une plus grande navigabilité sur le fleuve Sénégal ».
Il s’agit notamment de finaliser les travaux de balisage entrepris dans le cadre de ce projet dont le coût initial était estimé à 40 milliards FCFA, selon des chiffres contenus dans des documents de l’OMVS et dont Ouestafnews a obtenu copie.
L’enjeu de ce projet selon l’OMVS « est de créer un chenal navigable long de 905 km et large de 55 m permettant la circulation entre Saint-Louis (Sénégal) et Ambidédi (Mali) des bateaux et barges de tonnages moyens », souligne l’organisation dans un de ces documents.
La ville de Saint louis se trouve au nord du Sénégal et Ambidédi au sud-ouest du Mali, dans la région de Kayes frontalière du Sénégal.
Actuellement, faute d’aménagement, la navigabilité sur le fleuve s’arrête uniquement sur quelques dizaines de kilomètres côté sénégalais.
Outre la construction de « ports terminaux » dans ces deux villes, le projet « navigation » de l’OMVS devrait aussi aider au développement d’autres localités situées le long du fleuve Sénégal, par la mise en place d‘escales et d’appontements de transit dans neuf localités.
Des bateaux comme le Bou-el Mogdad, qui actuellement assure un petit circuit touristique dans le nord du Sénégal, devraient ainsi pouvoir assurer toute la traversée le long des 900 km.
Lors de son passage au Mali, M. Ould Merzoug a également annoncé le démarrage d’autres projets dont le premier est l’aménagement hydroélectrique du Félou (localité en territoire malien), pour un montant de 90 milliards de francs.
L’OMVS, dont le siège se trouve à Dakar, regroupe quatre pays Ouest africains. Créée en 1972 par le Mali, le Sénégal et la Mauritanie, ces trois pays ont été rejoints plus tard par la Guinée.
L’OMVS a pour mission principale de promouvoir l’aménagement et le développement de la zone du fleuve Sénégal dans un cadre de coopération regroupant les Etats, notamment dans le domaine agricole et hydro-électrique.
La navigabilité du fleuve et le développement des régions riveraines par la création d’infrastructures adéquates, fait également partie des missions de l’organisation.
Mais des documents de l’OMVS admettent que ce dernier volet a longtemps été négligé au détriment des autres grands projets de l’organisation.
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com