Les deux responsables, tous membres du Comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA), préparent ainsi le terrain à travers l’union zonale qui, en plus de ses 16 pays sur les 53 que compte la Confédération africaine de football (CAF), a en son sein les sélections disposant des meilleurs potentiels du continent africain.
On cite à ce propos la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sénégal, demi-finaliste de la précédente CAN, le Ghana, huitème de de finaliste de la Coupe du monde 2006, le Togo, mondialiste. Il y a également le Mali qui, s’il n’était pas qualifié à la dernière CAN, possède certainement l’un des plus gros potentiel de joueurs sur le continent africain.
Ainsi en engageant la bataille de la présidence de l’UFOA, les deux responsables qui ont été élus ensemble au Comité exécutif de la FIFA, lors du congrès de la CAF au Caire à la veille de la CAN 2006, prennent date pour l’après Hayatou.
Il est vrai que le Nigérian, élu le 14 avril à la présidence de l’UFOA par neuf fédérations membres sur les 16 que compte l’union, siège depuis la fin de la dernière Coupe du monde à la FIFA, en lieu et place du Bostwanais, Ismaël Bhamjee, démissionnaire après avoir été mêlé à une histoire de vente de billets en Allemagne.
Cela étant, les deux dirigeants partagent le fait qu’ils sont prophètes dans leur pays.
Avant d’obtenir un siège à la FIFA, Jacques Anouma restera dans l’histoire du football ivoirien comme celui qui a qualifié son pays à la première Coupe du monde de son histoire.
Agé de 55 ans, l’ancien responsable financier d’une grande compagnie aérienne et actuel Directeur financier de la présidence ivoirienne, ne s’en est pas arrêté là. En effet, contrairement à beaucoup d’autres dirigeants africains, il a géré de main de maître les retombées de la qualification de son pays au Mondial allemand.
Entre autres initiatives, il a amélioré les infrastructures sportives avec la pose de deux pelouses synthétiques et boosté le développement des clubs ivoiriens en leur accordant des subventions sans précédent. Chaque club de D1 a ainsi une trentaine de millions, sans compter de substantielles enveloppes pour les formations des autres niveaux.
Devançant le projet Goal de la FIFA, Anouma a, par ailleurs, érigé le centre technique ivoirien avec des locaux fonctionnels pour Yéo Martial, le Directeur technique national, et tous les autres entraîneurs qui trouvent à la porte de leurs bureaux des terrains gazonnés pour l’application de leurs théories.
En plus de cela, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) depuis 2002 a fait des gestes appréciables pour les fédérations amies à qui il remettait des lots d’équipements.
Cela a fait dire à l’ancien président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Omar Seck, répondant à une question sur les ambitions prêtées au patron de la FIF, qu’un tel homme ne doit rien se refuser.
Quant à Amos Adamu, Directeur des sports de son pays, il est entré par la grande porte du sport continental après sa gestion des 8-èmes Jeux africains d’Abuja, sorte de Jeux olympiques continentaux.
Dans un pays, le Nigeria, connu pour sa désorganisation, en dépit de ses moyens colossaux, il a fait de cette rencontre qui était très mal partie, une réussite totale. Au grand bonheur des participants, mais aussi des populations nigérianes qui, en plus des infrastructures sportives, ont pu bénéficier du ”village olympique” qui a été cédé à des particuliers sous forme d’habitations dans la banlieue d’Abuja.
Après ce parcours, c’est tout naturellement que l’ancien maître de conférence et chef du département du Collège d’éducation de l’université de Sokoto (1978-1990), est élu en janvier 2004 à Tunis au comité exécutif de la CAF
Né en décembre 1952, ce chrétien Haoussa, Directeur des sports, dans ce sillage, a grimpé les échelons pour s’ouvrir royalement les portes du Comité exécutif de la FIFA au Caire en janvier 2006 en même temps qu’Anouma.
Pour un universitaire du sport, haut fonctionnaire de son pays mais peu connu pour ses activités au sein de la très instable Fédération nigériane de football, c’est la consécration.
En attendant le retrait de Hayatou, rien de mieux que de se faire adouber par une puissante union zonale, surtout quand on peut avoir des soutiens de taille de la part des fils spirituels du patron du football africain.
Sans compter son pays, le géant Nigeria où a eu lieu le lancement des activités de mercredi de l’UFOA, une cérémonie soutenue par deux Etats, (Abia et Delta), n’est pas opposé à l’ascension d’un fils prodige.
L’enjeu est important car il s’agit, à terme, de remplacer le charismatique Camerounais, Issa Hayatou, sur le perchoir du football africain.
Désireux de ne pas faire brûler les ailes, Adamu s’est retiré après avoir été annoncé à la candidature de la CAF, là où Jacques Anouma à qui on prête les mêmes intentions dégage en touche en déclarant que sa candidature n’est pas à l’ordre du jour. Qui fait le meilleur calcul ? (APS)
On cite à ce propos la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sénégal, demi-finaliste de la précédente CAN, le Ghana, huitème de de finaliste de la Coupe du monde 2006, le Togo, mondialiste. Il y a également le Mali qui, s’il n’était pas qualifié à la dernière CAN, possède certainement l’un des plus gros potentiel de joueurs sur le continent africain.
Ainsi en engageant la bataille de la présidence de l’UFOA, les deux responsables qui ont été élus ensemble au Comité exécutif de la FIFA, lors du congrès de la CAF au Caire à la veille de la CAN 2006, prennent date pour l’après Hayatou.
Il est vrai que le Nigérian, élu le 14 avril à la présidence de l’UFOA par neuf fédérations membres sur les 16 que compte l’union, siège depuis la fin de la dernière Coupe du monde à la FIFA, en lieu et place du Bostwanais, Ismaël Bhamjee, démissionnaire après avoir été mêlé à une histoire de vente de billets en Allemagne.
Cela étant, les deux dirigeants partagent le fait qu’ils sont prophètes dans leur pays.
Avant d’obtenir un siège à la FIFA, Jacques Anouma restera dans l’histoire du football ivoirien comme celui qui a qualifié son pays à la première Coupe du monde de son histoire.
Agé de 55 ans, l’ancien responsable financier d’une grande compagnie aérienne et actuel Directeur financier de la présidence ivoirienne, ne s’en est pas arrêté là. En effet, contrairement à beaucoup d’autres dirigeants africains, il a géré de main de maître les retombées de la qualification de son pays au Mondial allemand.
Entre autres initiatives, il a amélioré les infrastructures sportives avec la pose de deux pelouses synthétiques et boosté le développement des clubs ivoiriens en leur accordant des subventions sans précédent. Chaque club de D1 a ainsi une trentaine de millions, sans compter de substantielles enveloppes pour les formations des autres niveaux.
Devançant le projet Goal de la FIFA, Anouma a, par ailleurs, érigé le centre technique ivoirien avec des locaux fonctionnels pour Yéo Martial, le Directeur technique national, et tous les autres entraîneurs qui trouvent à la porte de leurs bureaux des terrains gazonnés pour l’application de leurs théories.
En plus de cela, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) depuis 2002 a fait des gestes appréciables pour les fédérations amies à qui il remettait des lots d’équipements.
Cela a fait dire à l’ancien président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Omar Seck, répondant à une question sur les ambitions prêtées au patron de la FIF, qu’un tel homme ne doit rien se refuser.
Quant à Amos Adamu, Directeur des sports de son pays, il est entré par la grande porte du sport continental après sa gestion des 8-èmes Jeux africains d’Abuja, sorte de Jeux olympiques continentaux.
Dans un pays, le Nigeria, connu pour sa désorganisation, en dépit de ses moyens colossaux, il a fait de cette rencontre qui était très mal partie, une réussite totale. Au grand bonheur des participants, mais aussi des populations nigérianes qui, en plus des infrastructures sportives, ont pu bénéficier du ”village olympique” qui a été cédé à des particuliers sous forme d’habitations dans la banlieue d’Abuja.
Après ce parcours, c’est tout naturellement que l’ancien maître de conférence et chef du département du Collège d’éducation de l’université de Sokoto (1978-1990), est élu en janvier 2004 à Tunis au comité exécutif de la CAF
Né en décembre 1952, ce chrétien Haoussa, Directeur des sports, dans ce sillage, a grimpé les échelons pour s’ouvrir royalement les portes du Comité exécutif de la FIFA au Caire en janvier 2006 en même temps qu’Anouma.
Pour un universitaire du sport, haut fonctionnaire de son pays mais peu connu pour ses activités au sein de la très instable Fédération nigériane de football, c’est la consécration.
En attendant le retrait de Hayatou, rien de mieux que de se faire adouber par une puissante union zonale, surtout quand on peut avoir des soutiens de taille de la part des fils spirituels du patron du football africain.
Sans compter son pays, le géant Nigeria où a eu lieu le lancement des activités de mercredi de l’UFOA, une cérémonie soutenue par deux Etats, (Abia et Delta), n’est pas opposé à l’ascension d’un fils prodige.
L’enjeu est important car il s’agit, à terme, de remplacer le charismatique Camerounais, Issa Hayatou, sur le perchoir du football africain.
Désireux de ne pas faire brûler les ailes, Adamu s’est retiré après avoir été annoncé à la candidature de la CAF, là où Jacques Anouma à qui on prête les mêmes intentions dégage en touche en déclarant que sa candidature n’est pas à l’ordre du jour. Qui fait le meilleur calcul ? (APS)
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