Football : avis de tempête dans la sous région ouest africaine

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Ces deux responsables sportifs ont été épinglés dans le scandale présumé de corruption qui éclabousse la Fédération internationale de football (Fifa).

La première secousse, selon le desk sports d’Ouestafnews, viendra des adversaires potentiels du Nigérian à son poste de président de l’Ufoa où il a été élu en 2007 contre l’avis, à l’époque, de certaines fédérations comme celles du Burkina Faso, du Togo et de la Côte d’Ivoire, le pays de son prédécesseur.

Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma qui a qualifié son éviction de putsch, a fini par jeter l’éponge mais ne cracherait pas sur une volonté de reprendre l’instance sous-régionale. Notamment dans la perspective des élections de renouvellement au sein du Comité exécutif de la Caf et de la Fifa.

Adversaire désigné d’Anouma et d’Amos Adamu à la Caf et à la Fifa, le Malien Diakité qui a été lui aussi épinglé dans la même affaire, risque de dire adieu à ses ambitions de retour au sein des instances dirigeantes d football mondial et continental.

Si la suspension est provisoire jusqu’à l’annonce de la suspension officielle en mi-novembre, la déclaration du président de la Commission Ethique de la Fifa, ne fait pourtant l’objet d’aucun doute quant aux chances des dirigeants épinglés. Claudio Sulser lors de la conférence de presse de mercredi, a fait savoir que « la décision de suspendre provisoirement ces officiels est entièrement justifiée et ne doit pas être remise en question ».

« Les preuves qui nous ont été présentées aujourd’hui nous ont conduit à prendre cette mesure provisoire, car nous avons considéré que les conditions justifiant cette décision étaient réunies, et nous avons estimé qu’il était vital de protéger l’intégrité de la procédure de candidature à l’organisation des Coupes du Monde de la FIFA 2018 et 2022. Nous sommes déterminés à ne tolérer aucune violation du Code d’éthique », a-t-il ajouté.

La suspension des deux dirigeants fera naître des ambitions à la présidence de l’Ufoa mais aussi dans les Comités exécutifs de la Caf et de la Fifa.
Selon les analystes sportifs, la présence dans ces « cercles fermés » du football donne lieu à des avantages financiers importants.

La Commission d’Ethique de la Fifa s’était réunie mercredi 20 octobre 2010 au sujet de la suspicion de corruption qui planait sur Amos Adamu et Reynald Temarii, deux membres de la Comité exécutif de la Fifa suite à la parution d’un article du Sunday Times qui les accusait d’être tombé dans un pièges tendus par des journalistes se présentant comme des « lobbyistes ».

Selon la publication anglaise, les deux dirigeants auraient accepté de recevoir de l’argent pour soutenir la candidature des Etats-Unis d’Amérique à la Coupe du monde de la part de ces journalistes se présentant comme des lobbyistes agissant pour le compte d’un consortium américain.

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