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Français tués en Mauritanie: le suspect interpellé membre de l’ex-GSPC algérien

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Par AFP

Français tués en Mauritanie: le suspect interpellé membre de l'ex-GSPC algérien
L’homme, qui a été appréhendé à Douentza (centre-nord du Mali) en possession d’un pistolet automatique et d’une grenade, "est de nationalité algérienne", a déclaré une source sécuritaire sous couvert d’anonymat.

"Il est dangereux. (…) C’est un membre actif de (l’ex-)GSPC" algérien, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, rebaptisé depuis Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi), a ajouté cette source.

Ces informations ont été confirmées à l’AFP par plusieurs autres sources sécuritaires.

Outre un pistolet automatique et une grenade, le suspect avait, au moment de son interpellation, un téléphone satellitaire et une carte d’identité malienne – fausse – au nom de Mohamed Ould Ahmed, ainsi qu’un passeport algérien au nom de Belkassim Zaïoudi.

"Nous poursuivons les enquêtes" pour retrouver les meurtriers présumés des touristes français en Mauritanie, a ajouté une de ces sources, qui n’a pas souhaité donner de précisions.

Le Mali a annoncé avoir déployé le 25 décembre, lendemain de l’attaque contre les touristes français, un "important dispositif de sécurité" de long de sa frontière avec la Mauritanie (plus de 2.000 km) dans le cadre de la recherche des assaillants, en fuite.

Plusieurs responsables mauritaniens avaient déclaré qu’ils avaient été localisés près de la frontière sénégalaise. Ils sont activement recherchés dans les trois pays.

Le 24 décembre, ils avaient attaqué un groupe de cinq touristes français à une vingtaine de kilomètres de la localité d’Aleg, dans le sud-est de la Mauritanie. Quatre Français ont été tués, le cinquième blessé.

Au total, neuf suspects ont été interpellés en Mauritanie dans le cadre de l’enquête.

Les autorités mauritaniennes avaient évoqué d’abord la thèse d’un crime crapuleux, puis annoncé avoir identifié deux des trois assaillants comme étant proches du GSPC.

Depuis, elles affirment ne plus écarter "les autres formes de criminalité transfrontalière", faisant notamment allusion, selon des experts, au trafic de drogue.


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