M. Léotard a été reçu par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, président du Haut Conseil d’Etat (HCE) la junte militaire au pouvoir en Mauritanie en tant que « conseiller du président du Groupe » Pizzorno, selon l’Agence Mauritanienne d’information (AMI, officielle).
Pizzorno, selon des recherches effectuées par Ouestafnews est en charge du nettoiement de la capitale depuis la signature au début de l’année 2007 d’un contrat de 112 millions d’euros avec la Mauritanie.
Lors de son audience, M. Léotard était accompagné de Frédéric Blaise, « Président de la société Dragui transport », une société également membre du groupe Pizzorno, selon l’AMI.
Aucune précision n’a par contre été fournie sur les objectifs et les intentions de cette société de transport sur le marché mauritanien, M. Léotard se contenant d’affirmer qu’il était là pour quelques « dossiers » relatifs au groupe Pizzorno.
En dépit des condamnations unanimes du putsch militaire et des sanctions brandies par la communauté internationale, les hommes d’affaires, notamment français, continent de défiler au palais de Nouakchott à la recherche de contrats.
En octobre dernier, moins de trois mois après le putsch et alors qu’on était en plein dans la « présidence française de l’Union », c’était Pierre Desvoyes, Directeur général du groupe pétrolier Total qui s’était rendu à Nouakchott pour la signature d’un contrat.
Dans la même période, l’AMI annonçait aussi l’audience accordée par le général Ould Abdel Aziz a une délégation « d’investisseurs français partenaires du groupe Bouamatou pour le ciment ». Cette délégation était conduite par Jacques Merceron- Vicat, président de la société Vicat.
Pizzorno, selon des recherches effectuées par Ouestafnews est en charge du nettoiement de la capitale depuis la signature au début de l’année 2007 d’un contrat de 112 millions d’euros avec la Mauritanie.
Lors de son audience, M. Léotard était accompagné de Frédéric Blaise, « Président de la société Dragui transport », une société également membre du groupe Pizzorno, selon l’AMI.
Aucune précision n’a par contre été fournie sur les objectifs et les intentions de cette société de transport sur le marché mauritanien, M. Léotard se contenant d’affirmer qu’il était là pour quelques « dossiers » relatifs au groupe Pizzorno.
En dépit des condamnations unanimes du putsch militaire et des sanctions brandies par la communauté internationale, les hommes d’affaires, notamment français, continent de défiler au palais de Nouakchott à la recherche de contrats.
En octobre dernier, moins de trois mois après le putsch et alors qu’on était en plein dans la « présidence française de l’Union », c’était Pierre Desvoyes, Directeur général du groupe pétrolier Total qui s’était rendu à Nouakchott pour la signature d’un contrat.
Dans la même période, l’AMI annonçait aussi l’audience accordée par le général Ould Abdel Aziz a une délégation « d’investisseurs français partenaires du groupe Bouamatou pour le ciment ». Cette délégation était conduite par Jacques Merceron- Vicat, président de la société Vicat.