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Ghana: avez-vous dit « pays à revenu intermédiaire » ?

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« Nous devons cesser de croire que nous sommes un pays à revenu intermédiaire uniquement parce que le poids des télécommunications et le pétrole sont en train de gonfler le produit intérieur brut », a indiqué le professeur Agyemang Badu-Akosa, médecin et par ailleurs ancien Directeur de la Santé du Ghana cité par la presse locale.

« Sur le plan du développement humain, nous ne progressons pas », a-t-il regretté soulignant une liste de problèmes comme les maladies qui augmentent plus que jamais dans le pays, l’absence de solutions aux problèmes de l’environnement, de l’eau, de l’hygiène personnelle de transport dont souffre le système sanitaire local.

« Prenons comme élément d’appréciation notre niveau de vie pour mesurer si nous sommes oui ou non un pays à revenu intermédiaire, en ce qui me concerne je me fie sur l’indice de développement humain et sur cette base, nous ne le sommes pas », a encore déclaré le Professeur Badu-Akosa.

Le statut de pays à revenu intermédiaire du Ghana, reconnu de manière effective depuis le 11 juillet 2011 par la Banque mondiale (B.M), avait été annoncé par l’Agence nationale de la statistique en novembre 2010. Toutefois, il existe encore au Ghana plusieurs experts qui expriment leur scepticisme sur la question.

Depuis le début de la commercialisation du pétrole en fin 2010, de prévisions économiques optimistes sont mises à l’actif de ce pays ouest africain. Selon la B.M « le produit intérieur brut du Ghana devrait augmenter de 13,4 % en 2011, soit l’expansion la plus forte en Afrique subsaharienne ».

Toutefois le statut de pays à revenu intermédiaire, ne signifie pas uniquement des avancées, mais aussi des défis à relever selon la Banque africaine de développement (Bad).

Les pays qui sont classés dans cette catégorie, « doivent continuellement renforcer la compétitivité de leurs économies et accroître la productivité, notamment par l’amélioration de l’infrastructure, l’élargissement de leur base du savoir et la formation du capital humain », affirme la Bad qui précise que dans le même temps, ces pays « doivent continuer de réduire les poches d’exclusion et de pauvreté, et améliorer l’accès à des services et produits mieux adaptés à leurs besoins », selon une note consultée par Ouestafnews sur le site Internet de l’institution financière panafricaine.

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