« L’un des plus graves oublis de ces 50 dernières années a été l’incapacité d’offrir un lieu de travail agréable au président ainsi qu’une résidence officielle pour la première famille de la nation », a affirmé John Kufuor dans son message à la nation à l’occasion du nouvel an.
« Il ne s’agit pas ici d’ériger simplement une structure physique » pour le président sortant selon qui « toutes les nations ont tendance à donner des valeurs et des attributs au sièges de leurs gouvernements que ça soit dans les monarchies ou dans les Républiques ».
Il a cité les exemples du Palais l’Elysée en France, de la Maison Blanche aux Etats-Unis, de Buckingham Palace en Grande Bretagne, de l’Aso Rock au Nigeria et l’Executive Mansion au Liberia.
« La question qu’il faut se poser sur le cas du Ghana est de savoir pourquoi depuis l’indépendance, du président Nkrumah à aujourd’hui, aucun de nos leaders n’a habité à Osu Castle (actuel palais présidentiel), et pourquoi on a mis du temps pour combler ce vide », s’est interrogé le président sortant qui vient de boucler deux mandats de 4 ans à la tête de son pays.
« Tous les autres pays de la sous-région, riches ou pauvres, se sont dotés d’infrastructures de ce genre », a insisté le président du Ghana pour qui « même dans un village, tout sait que la maison du chef est la première escale pour tout visiteur ».
« Ce dont le Ghana a besoin n’est pas seulement une structure physique qui doit convenir à l’image de la nation, mais aussi un centre spirituel et psychologique crédible pour inspirer la confiance en soi et la claire identité et la personnalité nationales », a insisté M. Kufuor, âgé de 70 ans.
Il a estimé que l’actuel palais présidentiel ne peut pas jouer ce rôle, ayant été construit « pour servir d’avant-poste à l’esclavage et à plusieurs endroits il continue de porter les stigmates de ce commerce inhumain ».
« Il ne s’agit pas ici d’ériger simplement une structure physique » pour le président sortant selon qui « toutes les nations ont tendance à donner des valeurs et des attributs au sièges de leurs gouvernements que ça soit dans les monarchies ou dans les Républiques ».
Il a cité les exemples du Palais l’Elysée en France, de la Maison Blanche aux Etats-Unis, de Buckingham Palace en Grande Bretagne, de l’Aso Rock au Nigeria et l’Executive Mansion au Liberia.
« La question qu’il faut se poser sur le cas du Ghana est de savoir pourquoi depuis l’indépendance, du président Nkrumah à aujourd’hui, aucun de nos leaders n’a habité à Osu Castle (actuel palais présidentiel), et pourquoi on a mis du temps pour combler ce vide », s’est interrogé le président sortant qui vient de boucler deux mandats de 4 ans à la tête de son pays.
« Tous les autres pays de la sous-région, riches ou pauvres, se sont dotés d’infrastructures de ce genre », a insisté le président du Ghana pour qui « même dans un village, tout sait que la maison du chef est la première escale pour tout visiteur ».
« Ce dont le Ghana a besoin n’est pas seulement une structure physique qui doit convenir à l’image de la nation, mais aussi un centre spirituel et psychologique crédible pour inspirer la confiance en soi et la claire identité et la personnalité nationales », a insisté M. Kufuor, âgé de 70 ans.
Il a estimé que l’actuel palais présidentiel ne peut pas jouer ce rôle, ayant été construit « pour servir d’avant-poste à l’esclavage et à plusieurs endroits il continue de porter les stigmates de ce commerce inhumain ».