Last Updated on 12/12/2016 by Ouestafnews
Ouestafnews – Nana Dankwa Akufo-Addo est devenu, le 09 décembre 2016, le nouveau président du Ghana. Pour cet avocat de 72 ans, présent sur la scène politique ghanéenne depuis une quarantaine d’années, la 3e tentative a été la bonne.
Selon les résultats de la commission électorale, le candidat du New Patriotic Party (NPP) l’emporte au premier tour de la présidentielle avec 53,8 % des voix contre 44,4 pour le président sortant John Dramani Mahama qui a aussitôt appelé son adversaire pour le féliciter. Belle revanche donc, pour Akufo-Addo, qui a par le passé essuyé deux défaites électorales amères.
Battu au second tour en 2008 par John Atta-Mills avec une petite différence de seulement 40.000 voix et en 2012 par John Dramani Mahama, ce dernier ayant à peine franchi le cap de la majorité (50,7%. Des voix).
Après avoir vivement contesté sa défaite de 2012, où la justice de son pays qu’il a saisie a finalement tranché en faveur de son adversaire, il était reparti au combat, bénéficiant d’un regain de confiance du collège électorale du NPP, qui lors des primaires, l’a une nouvelle fois élu candidat du NPP pour la présidentielle.
Une longue carrière politique
Nana Akufo-Addo, vient à la présidence avec une longue carrière politique derrière lui. Dès 1977, il se signalait à l’opinion en tant que secrétaire général du Mouvement pour la liberté et la Justice, une organisation opposée à la dictature militaire de Jerry Rawlings. Avec l’avènement de la démocratie, il devient membre fondateur du NPP, opposé au Congrès démocratique national (NDC. Ces deux formations dominent la vie politique ghanéenne depuis 1992.
Né en 1944 dans la région d’Accra, Nana Akufo-Addo, a très tôt eu la fibre du militantisme politique. Comme le rappelle souvent son entourage, sa maison natale était le siège du premier parti politique ghanéen, créé en 1947 et dont son père fut membre fondateur : la Convention unie de la Gold Coast (ancien nom du Ghana),
Marié et père de cinq enfants, Nana Akufo-Addo, s’exprime aussi en français, signe de son passage en France où dans les années 70 il a travaillé pendant cinq ans dans un cabinet d’avocat à Paris.
Plusieurs fois élu député, ce diplômé de la prestigieuse université britannique d’Oxford, a occupé entre 2001 et 2017 (sous le règne du président John Kufuor), le poste de ministre de la Justice, puis celui de ministre des Affaires étrangères.
Ses compatriotes mettent à son crédit, le retrait de la loi sur la diffamation, pendant qu’il était au ministère de la justice, un tournant pour la presse ghanéenne, considérée parmi les plus « libres » du continent.
L’héritage de Mahama
« Je ne vous laisserai pas tomber, je ferai tout ce qui est possible pour combler votre attente… », a déclaré le nouveau président, lors de sa première sortie médiatique après l’annonce de sa victoire.
Balloté par une économie en berne, victime des prix faibles pratiqués sur le marché du brut ainsi que la baisse des cours des matières premières, les attentes sont aussi grandes qu’anxieuses.
Les revenus de l’Etat ont considérablement baissé donc dans ce pays richement doté par la nature avec son pétrole, et ses minerais comme l’or, la bauxite, le manganèse et son agriculture dominée par le cacao dont il est le second producteur mondial. Situation qui a obligé le gouvernement sortant a recourir au Fonds monétaire internationale, pour un plan de sauvetage de 918 millions de dollars, avec les conditions contraignantes caractéristiques à ce genre d’opérations.
Nana Akufo-Addo qui, lors de la campagne électorale, a capitalisé sur le bilan économique morose de son adversaire, a promis des milliers d’emplois et davantage d’infrastructures dans toutes les régions du Ghana. Le nouveau président, également diplômé en Economie, aura la lourde tâche de remettre en selle son pays.
Selon les résultats de la commission électorale, le candidat du New Patriotic Party (NPP) l’emporte au premier tour de la présidentielle avec 53,8 % des voix contre 44,4 pour le président sortant John Dramani Mahama qui a aussitôt appelé son adversaire pour le féliciter. Belle revanche donc, pour Akufo-Addo, qui a par le passé essuyé deux défaites électorales amères.
Battu au second tour en 2008 par John Atta-Mills avec une petite différence de seulement 40.000 voix et en 2012 par John Dramani Mahama, ce dernier ayant à peine franchi le cap de la majorité (50,7%. Des voix).
Après avoir vivement contesté sa défaite de 2012, où la justice de son pays qu’il a saisie a finalement tranché en faveur de son adversaire, il était reparti au combat, bénéficiant d’un regain de confiance du collège électorale du NPP, qui lors des primaires, l’a une nouvelle fois élu candidat du NPP pour la présidentielle.
Une longue carrière politique
Nana Akufo-Addo, vient à la présidence avec une longue carrière politique derrière lui. Dès 1977, il se signalait à l’opinion en tant que secrétaire général du Mouvement pour la liberté et la Justice, une organisation opposée à la dictature militaire de Jerry Rawlings. Avec l’avènement de la démocratie, il devient membre fondateur du NPP, opposé au Congrès démocratique national (NDC. Ces deux formations dominent la vie politique ghanéenne depuis 1992.
Né en 1944 dans la région d’Accra, Nana Akufo-Addo, a très tôt eu la fibre du militantisme politique. Comme le rappelle souvent son entourage, sa maison natale était le siège du premier parti politique ghanéen, créé en 1947 et dont son père fut membre fondateur : la Convention unie de la Gold Coast (ancien nom du Ghana),
Marié et père de cinq enfants, Nana Akufo-Addo, s’exprime aussi en français, signe de son passage en France où dans les années 70 il a travaillé pendant cinq ans dans un cabinet d’avocat à Paris.
Plusieurs fois élu député, ce diplômé de la prestigieuse université britannique d’Oxford, a occupé entre 2001 et 2017 (sous le règne du président John Kufuor), le poste de ministre de la Justice, puis celui de ministre des Affaires étrangères.
Ses compatriotes mettent à son crédit, le retrait de la loi sur la diffamation, pendant qu’il était au ministère de la justice, un tournant pour la presse ghanéenne, considérée parmi les plus « libres » du continent.
L’héritage de Mahama
« Je ne vous laisserai pas tomber, je ferai tout ce qui est possible pour combler votre attente… », a déclaré le nouveau président, lors de sa première sortie médiatique après l’annonce de sa victoire.
Balloté par une économie en berne, victime des prix faibles pratiqués sur le marché du brut ainsi que la baisse des cours des matières premières, les attentes sont aussi grandes qu’anxieuses.
Les revenus de l’Etat ont considérablement baissé donc dans ce pays richement doté par la nature avec son pétrole, et ses minerais comme l’or, la bauxite, le manganèse et son agriculture dominée par le cacao dont il est le second producteur mondial. Situation qui a obligé le gouvernement sortant a recourir au Fonds monétaire internationale, pour un plan de sauvetage de 918 millions de dollars, avec les conditions contraignantes caractéristiques à ce genre d’opérations.
Nana Akufo-Addo qui, lors de la campagne électorale, a capitalisé sur le bilan économique morose de son adversaire, a promis des milliers d’emplois et davantage d’infrastructures dans toutes les régions du Ghana. Le nouveau président, également diplômé en Economie, aura la lourde tâche de remettre en selle son pays.
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com