En 15 ans de réalisation, la grande muraille verte n’a couvert que 4 millions d’hectares sur les 100 millions d’hectares visés, selon Gilles Boëtsch, chercheur à l’observatoire scientifique de suivi de la Grande muraille verte.
« L’échec relatif du projet » est lié à l’impact du réchauffement climatique, au manque de financement, à la chute de la pluviométrie », explique le chercheur, cité par Rfi. Il s’y ajoute d’autres facteurs, notamment la forte activité humaine avec l’agriculture et l’élevage.
La grande muraille verte prévoit de restaurer la végétation sur une bande de 15 km de large qui traverse l’Afrique d’Ouest en Est, de Dakar à Djibouti à travers 11 pays et 7.800 km.
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