«Le président guinéen à été le grand absent » à la cérémonie organisée à la Place des Martyrs, écrit le site d’information Guinéenews précisant que cette absence du chef de l’Etat guinéen n’a suscité « aucun commentaire officiel ».
En dépit de cette absence d’explication officielle, à Conakry la maladie du président guinéen bien que sujet « tabou » pour le gouvernement, n’est un secret pour personne.
Lansana Conté souffre d’un diabète depuis des années, une maladie qui le tient confiné dans son village natal d’où il gouverne le pays. Cet état de santé du président avait il y a quelques semaines suscité de vives inquiétudes à Conakry.
Selon Radio France Internationale (RFI), le président Conté a tenu quand même à recevoir ses hôtes à « déjeuner » avant que ceux-ci n’aillent assister aux cérémonies.
Selon Guinéenews, les sept chefs d’Etats présents étaient : Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, Ernest Bai Koromah de Sierra Léone, Amadou Toumani Touré du Mali, Joao Bernardo Vieira dit Nino de Guinée-Bissau, Ellen Johnson-Sirleaf du Liberia, Yahya Jammeh de Gambie et Abdoulaye Wade du Sénégal.
A la veille de la célébration des cinquante ans de son pays – le premier à se libérer du joug colonial français en Afrique noire – Lansana Conté a lancé à ses compatriotes un appel au travail et au dialogue en vue de reconstruire une nation qu’il dirige d’une main de fer depuis 1984.
« Je m’engage, avec l’ensemble du Gouvernement à favoriser le dialogue et la concertation pour trouver les solutions appropriées à nos difficultés », a affirmé le président guinéen dans un « message à la nation » qui lui est attribué et dont Ouestafnews a obtenu copie.
« Mettons nous débout pour rendre notre peuple heureux : il a, lui aussi droit au bonheur et au bien être dans tous les domaines. Il est fini le temps des discours et des promesses », a poursuivi le chef de l’Etat selon le même texte assez concis, contrairement aux habitudes des chefs d’Etat africains en de pareilles circonstances.
Lansana Conté est arrivé au pouvoir à la suite du décès en 1984 du président Sékou Touré, héros de l’indépendance guinéenne qui avait osé dire un « Non » retentissant au général Charles de Gaulle.
Ce « Non » et la maxime célèbre qu’on prête à Sékou Touré – « nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage » – valurent à la Guinée des premières années d’indépendance difficiles, vécues dans la douleur.
Une situation qui allait pousser le président Sékou Touré à durcir son régime au fil des ans. Beaucoup de Guinéens furent ainsi contraints à l’exil, alors qu’à l’intérieur du pays une répression féroce s’abattait sur les "dissidents" et critiques du régime, considérés comme des « valets » de l’occident.
Le général Lansana Conté prendra le relais à la mort de Sékou Touré, mais ne fera guère mieux que son prédécesseur, en dépit d’une timide ouverture démocratique qui ne servait en réalité qu’à « légitimer » son régime militaire par des élections souvent contestées par ses opposants.
En dépit de cette absence d’explication officielle, à Conakry la maladie du président guinéen bien que sujet « tabou » pour le gouvernement, n’est un secret pour personne.
Lansana Conté souffre d’un diabète depuis des années, une maladie qui le tient confiné dans son village natal d’où il gouverne le pays. Cet état de santé du président avait il y a quelques semaines suscité de vives inquiétudes à Conakry.
Selon Radio France Internationale (RFI), le président Conté a tenu quand même à recevoir ses hôtes à « déjeuner » avant que ceux-ci n’aillent assister aux cérémonies.
Selon Guinéenews, les sept chefs d’Etats présents étaient : Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, Ernest Bai Koromah de Sierra Léone, Amadou Toumani Touré du Mali, Joao Bernardo Vieira dit Nino de Guinée-Bissau, Ellen Johnson-Sirleaf du Liberia, Yahya Jammeh de Gambie et Abdoulaye Wade du Sénégal.
A la veille de la célébration des cinquante ans de son pays – le premier à se libérer du joug colonial français en Afrique noire – Lansana Conté a lancé à ses compatriotes un appel au travail et au dialogue en vue de reconstruire une nation qu’il dirige d’une main de fer depuis 1984.
« Je m’engage, avec l’ensemble du Gouvernement à favoriser le dialogue et la concertation pour trouver les solutions appropriées à nos difficultés », a affirmé le président guinéen dans un « message à la nation » qui lui est attribué et dont Ouestafnews a obtenu copie.
« Mettons nous débout pour rendre notre peuple heureux : il a, lui aussi droit au bonheur et au bien être dans tous les domaines. Il est fini le temps des discours et des promesses », a poursuivi le chef de l’Etat selon le même texte assez concis, contrairement aux habitudes des chefs d’Etat africains en de pareilles circonstances.
Lansana Conté est arrivé au pouvoir à la suite du décès en 1984 du président Sékou Touré, héros de l’indépendance guinéenne qui avait osé dire un « Non » retentissant au général Charles de Gaulle.
Ce « Non » et la maxime célèbre qu’on prête à Sékou Touré – « nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage » – valurent à la Guinée des premières années d’indépendance difficiles, vécues dans la douleur.
Une situation qui allait pousser le président Sékou Touré à durcir son régime au fil des ans. Beaucoup de Guinéens furent ainsi contraints à l’exil, alors qu’à l’intérieur du pays une répression féroce s’abattait sur les "dissidents" et critiques du régime, considérés comme des « valets » de l’occident.
Le général Lansana Conté prendra le relais à la mort de Sékou Touré, mais ne fera guère mieux que son prédécesseur, en dépit d’une timide ouverture démocratique qui ne servait en réalité qu’à « légitimer » son régime militaire par des élections souvent contestées par ses opposants.
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