"Nous commençons à humer l’air de la stabilité et quelques signes prometteurs en matière d’opportunités se font jour", a confié à Ouestafnews Macaria Barai , femmes d’affaires très active et directrice de la Société financière de Bissau (SOFIB), établissement privé ayant pignon sur rue à Bissau.
Loin est le temps où la même femme perdait plus de temps à mobiliser ses compatriotes en faveur du retour de la paix qu’à ses affaires dans le centre de Bissau, alors capitale mise à genou par des mutins et soumise à la loi des armes.
Autre signe de cette reprise des activités, les organisations internationales qui ne passaient plus à Bissau que pour des opérations de médiation, défilent à présent les unes après les autres pour parler politique, développement et affaires dans ce petit pays lusophone d’Afrique de l’ouest, qui partage ses frontières avec le Sénégal et la Guinée-Conakry et détient une façade poissonneuse sur l’Atlantique.
Exemple de ce bouillonnement, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) vient d’y tenir son sommet en juillet dernier et de confier sa présidence à la Guinée Bissau, l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devaient y tenir en ce mois d’octobre deux rencontres, dont l’une rassemblera experts et ministres du transport…et cerise sur le gâteau, les Etats Unis d’Amérique viennent d’y ouvrir fin septembre un Centre de ressources Agoa (Africa growth and opportunity Act), qui vise à faciliter les exportations d’un certain nombre de pays africains vers les Etats Unis.
A l’occasion de l’ouverture de ce centre, en présence de diplomates américains, Macaria Barai en sa qualité cette fois de présidente de la Chambre d’Agriculture et de Commerce de Bissau, avait lancé un message clair aux "agriculteurs, industriels et commerçants" pour qu’ils s’organisent et commencent à "produire en qualité afin de bénéficier de l’Agoa dans les 9 ans qui (leur) restent", en misant sur le fait que le pays fait encore une production 100% "bio".
Quelques jours auparavant la visite d’une délégation sénégalaise à Bissau avait été l’occasion de signer plus 30 accords de partenariat entre opérateurs économiques des deux pays.
A l’origine de cette rencontre, Braima Camara, président de la CCIA (la Chambre de commerce et d’industrie) appuyé par le ministre de l’économie Issufo Sanha. La rencontre avait été l’occasion d’annoncer la prochaine visite au Portugal d’une délégation d’hommes d’affaires Bissau-guinéens pour "une rencontre sur les opportunités d’affaires et d’investissements" en Guinée Bissau;
En célébrant le premier anniversaire de son retour au pouvoir par les urnes le 2 octobre, le président Joao Bernardo Vieira, dont le gouvernement est toujours confronté à des arriérés de salaire, s’est toutefois félicité des quelques progrès accomplis. Il a souhaité un redressement de la filière des noix de cajou, principal produit d’exportation mais dont les cours sont en train de chuter sur le marchés mondiaux.
La Guinée Bissau, 5ème producteur de cajou dans le monde a exporté plus de 97 % de sa production de cette année, seule 3% étant traitée sur place, selon des opérateurs économiques à Bissau qui se plaignent de cette situation.
De 1998 à 2005, La Guinée-bissau fut le théâtre d’une instabilité chronique, suite à une tentative de coup d’Etat qui avait viré à la mutinerie puis à la guerre civile. Le président Joao Bernardo Vieira fut obligé de s’exiler en 1996, ce qui permit une courte transition et le retour d’institutions démocratiques…Mais ce n’était guère pour longtemps.
Finalement la paix ne reviendra définitivement que quelques années plus tard en 2005, avec le retour du président Vieira au pouvoir.
Loin est le temps où la même femme perdait plus de temps à mobiliser ses compatriotes en faveur du retour de la paix qu’à ses affaires dans le centre de Bissau, alors capitale mise à genou par des mutins et soumise à la loi des armes.
Autre signe de cette reprise des activités, les organisations internationales qui ne passaient plus à Bissau que pour des opérations de médiation, défilent à présent les unes après les autres pour parler politique, développement et affaires dans ce petit pays lusophone d’Afrique de l’ouest, qui partage ses frontières avec le Sénégal et la Guinée-Conakry et détient une façade poissonneuse sur l’Atlantique.
Exemple de ce bouillonnement, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) vient d’y tenir son sommet en juillet dernier et de confier sa présidence à la Guinée Bissau, l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devaient y tenir en ce mois d’octobre deux rencontres, dont l’une rassemblera experts et ministres du transport…et cerise sur le gâteau, les Etats Unis d’Amérique viennent d’y ouvrir fin septembre un Centre de ressources Agoa (Africa growth and opportunity Act), qui vise à faciliter les exportations d’un certain nombre de pays africains vers les Etats Unis.
A l’occasion de l’ouverture de ce centre, en présence de diplomates américains, Macaria Barai en sa qualité cette fois de présidente de la Chambre d’Agriculture et de Commerce de Bissau, avait lancé un message clair aux "agriculteurs, industriels et commerçants" pour qu’ils s’organisent et commencent à "produire en qualité afin de bénéficier de l’Agoa dans les 9 ans qui (leur) restent", en misant sur le fait que le pays fait encore une production 100% "bio".
Quelques jours auparavant la visite d’une délégation sénégalaise à Bissau avait été l’occasion de signer plus 30 accords de partenariat entre opérateurs économiques des deux pays.
A l’origine de cette rencontre, Braima Camara, président de la CCIA (la Chambre de commerce et d’industrie) appuyé par le ministre de l’économie Issufo Sanha. La rencontre avait été l’occasion d’annoncer la prochaine visite au Portugal d’une délégation d’hommes d’affaires Bissau-guinéens pour "une rencontre sur les opportunités d’affaires et d’investissements" en Guinée Bissau;
En célébrant le premier anniversaire de son retour au pouvoir par les urnes le 2 octobre, le président Joao Bernardo Vieira, dont le gouvernement est toujours confronté à des arriérés de salaire, s’est toutefois félicité des quelques progrès accomplis. Il a souhaité un redressement de la filière des noix de cajou, principal produit d’exportation mais dont les cours sont en train de chuter sur le marchés mondiaux.
La Guinée Bissau, 5ème producteur de cajou dans le monde a exporté plus de 97 % de sa production de cette année, seule 3% étant traitée sur place, selon des opérateurs économiques à Bissau qui se plaignent de cette situation.
De 1998 à 2005, La Guinée-bissau fut le théâtre d’une instabilité chronique, suite à une tentative de coup d’Etat qui avait viré à la mutinerie puis à la guerre civile. Le président Joao Bernardo Vieira fut obligé de s’exiler en 1996, ce qui permit une courte transition et le retour d’institutions démocratiques…Mais ce n’était guère pour longtemps.
Finalement la paix ne reviendra définitivement que quelques années plus tard en 2005, avec le retour du président Vieira au pouvoir.
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