« Le président de l’assemblée générale exhorte tous les pays à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de la Guinée », a affirmé Jean Victor Nkolo porte- parole de M. Treki dans une déclaration datée du 8 octobre à New York et transmise à Ouestafnews.
La Guinée vit une sérieuse crise politique depuis que des incidents très violents y ont eu lieu le 29 septembre 2009. Ces incidents avaient opposés des éléments de la junte militaire au pouvoir et des manifestants de l’opposition qui tenaient un meeting pour rejeter une éventuelle candidature à la présidence de la république du capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire actuellement au pouvoir à Conakry.
Depuis cette date, plusieurs pays ont exprimé leur désapprobation de l’action des militaires guinéens et certains de ces pays soutiennent la position de l’opposition qui demande le départ de la junte avant toute négociation.
Mme Hillary Clinton, patronne de la diplomatie américaine, a ainsi clairement exprimé son souhait de voir la junte rendre le tablier et quitter le pouvoir à Conakry. De son côté Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères a affirmé que la France ne peut « plus travailler » avec le capitaine Camara et son Conseil national pour le développement et la démocratie (CNDD, junte militaire).
Tout en disant partager « l’inquiétude partagé par l’ensemble de la Communauté internationale », le président de l’Assemblée générale » dit toutefois apporter son soutien « aux efforts visant à remédier à la situation à savoir ceux entrepris par l’Union Africaine (UA), par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et son médiateur le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, et par le Groupe de contact international sur la Guinée.»
Agissant pour le compte de l’organisation sous régionale ouest africaine, le président Compaoré a déjà entamé sa médiation. Il s’était rendu le 5 octobre à Conakry où il a rencontré le chef de la junte et a invité les principaux protagonistes à des pourparlers au Burkina Faso. Mais aucune date n’a encore été avancée pour la tenue de ce dialogue en territoire burkinabé.
Par ailleurs, dans un entretien accordé à Ouestafnews, Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho, ONG basée à Dakar) a réitéré son appel pour la « mise sous tutelle internationale » de la Guinée et l’envoi de troupes d’interposition dans ce pays.
De son côté, Amnesty International a dans un communiqué parvenu à Ouestafnews demandé un embargo sur les armes à destination de Conakry.
La Guinée vit une sérieuse crise politique depuis que des incidents très violents y ont eu lieu le 29 septembre 2009. Ces incidents avaient opposés des éléments de la junte militaire au pouvoir et des manifestants de l’opposition qui tenaient un meeting pour rejeter une éventuelle candidature à la présidence de la république du capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire actuellement au pouvoir à Conakry.
Depuis cette date, plusieurs pays ont exprimé leur désapprobation de l’action des militaires guinéens et certains de ces pays soutiennent la position de l’opposition qui demande le départ de la junte avant toute négociation.
Mme Hillary Clinton, patronne de la diplomatie américaine, a ainsi clairement exprimé son souhait de voir la junte rendre le tablier et quitter le pouvoir à Conakry. De son côté Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères a affirmé que la France ne peut « plus travailler » avec le capitaine Camara et son Conseil national pour le développement et la démocratie (CNDD, junte militaire).
Tout en disant partager « l’inquiétude partagé par l’ensemble de la Communauté internationale », le président de l’Assemblée générale » dit toutefois apporter son soutien « aux efforts visant à remédier à la situation à savoir ceux entrepris par l’Union Africaine (UA), par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et son médiateur le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, et par le Groupe de contact international sur la Guinée.»
Agissant pour le compte de l’organisation sous régionale ouest africaine, le président Compaoré a déjà entamé sa médiation. Il s’était rendu le 5 octobre à Conakry où il a rencontré le chef de la junte et a invité les principaux protagonistes à des pourparlers au Burkina Faso. Mais aucune date n’a encore été avancée pour la tenue de ce dialogue en territoire burkinabé.
Par ailleurs, dans un entretien accordé à Ouestafnews, Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho, ONG basée à Dakar) a réitéré son appel pour la « mise sous tutelle internationale » de la Guinée et l’envoi de troupes d’interposition dans ce pays.
De son côté, Amnesty International a dans un communiqué parvenu à Ouestafnews demandé un embargo sur les armes à destination de Conakry.
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