En Guinée, la transition militaire devait s’achever le 31 décembre 2024, conformément à l’accord entre la junte et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cet accord prévoyait une période de trois ans pour organiser des élections et permettre le retour à un pouvoir civil.
Le porte-parole du gouvernement de transition, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré il y a quelques semaines au site d’information guinéen, Africaguinee.com, que « la transition ne s’arrêtera pas au 31 décembre », confirmant ainsi sa prolongation malgré les engagements initiaux.
Ousmane Gaoual Diallo a aussi affirmé que la transition est désormais dans sa phase de refondation, conformément à l’article 2 de la charte, et a invité à se référer aux textes plutôt qu’aux accords, rapporte le média guinéen.
A ce jour, aucun calendrier électoral n’a été dévoilé et la junte semble peu encline à accélérer le processus. Or, l’opposition guinéenne exige un calendrier électoral clair. Si certains de ses acteurs appellent à une présidentielle avant juin 2025, d’autres menacent de manifester dès janvier si la transition, en cours depuis septembre 2021, n’aboutit pas.
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