Ce 29 décembre, une semaine après la prise du pouvoir par les militaires guinéens et suite à une réunion de son Conseil de paix et de sécurité l’U.A a décidé "de suspendre la participation de la Guinée aux activités » de l’organisation continentale « jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel", selon un communiqué de l’U.A posté sur son site web consulté par Ouestafnews.
Dès l’annonce du putsch, le 24 décembre dernier l’U.A avait condamné la décision des militaires guinéens de prendre le pouvoir à la place des autorités civiles qui auraient dû assurer la direction du pays pendant la période intérimaire, après le décès du président Lansana Conté. .
La CEDEAO a quant à elle vient d’adopter une position qui semblait plus réaliste, le CNDD s’étant déjà solidement installé aux commandes du pays.
”Nous sommes disponibles pour travailler avec le CNDD pour une transition apaisée qui puisse aboutir, le plus tôt possible, à des élections libres, démocratiques et transparentes”, a affirmé le président de la Commission de la CEDEAO, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambras dont les propos étaient relayés par la Télévision publique guinéenne.
Le CNDD dirigé par le capitaine Moussa Dadis Camara a pris le pouvoir le 23 décembre, suite à l’annonce la veille du décès du président Conté. Le CNDD a immédiatement après promis de quitter le pouvoir en 2010, et de remettre le pouvoir aux civils.
Quelques heures après cette annonce, la CEDEAO, avait répliqué, dans un communiqué, en demandant notamment une "transition constitutionnelle".
Mohamed Ibn Chambas a en outre souligné que la CEDEAO est disposée à travailler avec la société civile et le CNDD ”pour trouver la meilleure formule pour éviter les sanctions” contre la Guinée.
”Nous sommes disponibles pour travailler avec le peuple guinéen pour éviter des sanctions de la CEDEAO, de l’Union africaine et de la communauté internationale”, a-t-il notamment déclaré.
”Le mandat de l’Assemblée nationale est terminé, il y a à peu près deux ans. La CEDEAO a tout fait pour qu’on aille vers des élections mais elle n’a pas réussi”, a regretté M. Chambas.
Selon la Constitution guinéenne, en cas de vacance du pouvoir, le président de l’Assemblée nationale doit succéder au président de la République et organiser des élections dans un délai de deux mois.
Le chef de la junte, qui a obtenu le soutien du président Abdoulaye Wade du Sénégal, a demandé aux partis politiques guinéens de lui soumettre un calendrier pour l’organisation d‘élections législatives, mais n’a pas encore changé de décision quant à la présidentielle, fixée à décembre 2010.
Dès l’annonce du putsch, le 24 décembre dernier l’U.A avait condamné la décision des militaires guinéens de prendre le pouvoir à la place des autorités civiles qui auraient dû assurer la direction du pays pendant la période intérimaire, après le décès du président Lansana Conté. .
La CEDEAO a quant à elle vient d’adopter une position qui semblait plus réaliste, le CNDD s’étant déjà solidement installé aux commandes du pays.
”Nous sommes disponibles pour travailler avec le CNDD pour une transition apaisée qui puisse aboutir, le plus tôt possible, à des élections libres, démocratiques et transparentes”, a affirmé le président de la Commission de la CEDEAO, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambras dont les propos étaient relayés par la Télévision publique guinéenne.
Le CNDD dirigé par le capitaine Moussa Dadis Camara a pris le pouvoir le 23 décembre, suite à l’annonce la veille du décès du président Conté. Le CNDD a immédiatement après promis de quitter le pouvoir en 2010, et de remettre le pouvoir aux civils.
Quelques heures après cette annonce, la CEDEAO, avait répliqué, dans un communiqué, en demandant notamment une "transition constitutionnelle".
Mohamed Ibn Chambas a en outre souligné que la CEDEAO est disposée à travailler avec la société civile et le CNDD ”pour trouver la meilleure formule pour éviter les sanctions” contre la Guinée.
”Nous sommes disponibles pour travailler avec le peuple guinéen pour éviter des sanctions de la CEDEAO, de l’Union africaine et de la communauté internationale”, a-t-il notamment déclaré.
”Le mandat de l’Assemblée nationale est terminé, il y a à peu près deux ans. La CEDEAO a tout fait pour qu’on aille vers des élections mais elle n’a pas réussi”, a regretté M. Chambas.
Selon la Constitution guinéenne, en cas de vacance du pouvoir, le président de l’Assemblée nationale doit succéder au président de la République et organiser des élections dans un délai de deux mois.
Le chef de la junte, qui a obtenu le soutien du président Abdoulaye Wade du Sénégal, a demandé aux partis politiques guinéens de lui soumettre un calendrier pour l’organisation d‘élections législatives, mais n’a pas encore changé de décision quant à la présidentielle, fixée à décembre 2010.
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