«Selon les informations qui nous parviennent, les menaces précisaient même la date d’aujourd’hui (jeudi 19 février 2009) pour une éventuelle exécution », a affirmé à Ouestafnews Alioune Tine Président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho, ONG basée à Dakar).
A Conakry, aucune exécution n’a été annoncée de source officielle.
Des tentatives de parler à Justin Morel junior, ministre porte-parole du gouvernement ont été vaines.
Les personnes concernées par les menaces évoquées par la Raddho sont toutes supposés être des « proches ou des membres de l’entourage », du président Conté, décédé le 22 décembre dernier après 25 ans passés au pouvoir.
Dès l’annonce de la mort du président, des militaires s’étaient emparés du pouvoir et suspendu toutes les institutions du pays.
Dans un communiqué remis à la presse, la Raddho fournit la liste des quatorze personnes concernées et qu’elle qualifie de "détenus politiques".
Ces personnes, dont une douzaine de militaires, sont toutes détenues au camp militaire Alpha Yaya Diallo.
En tête de liste figure Idrissa Thiam l’ancien directeur du protocole d’Etat, que l’on disait « très puissant » sous le régime Conté.
Un autre civil Lansana Keita, dont les fonctions exactes ne sont pas précisées et d’autres officiers de l’armée, dont les Colonels Fodé Boubacar Sylla dit « Vivace » et Soryba Sylla, figurent parmi les personnes « menacées » de mort.
D’autres gradés de l’armée guinéenne sont aussi sur la liste : il s’agit notamment de deux commandants (Alsény Pathio Bangoura, Issiaga Camara) et de trois capitaines (Mamadou Sylla, Ibrahim Sory Bangourae et Karamoké Boké).
Quatre lieutenants (Ibrahim Barry, Hassimiou Pendassa, Alpha Oumar Diallo, Lansiné Keita) et enfin un sergent (Moussa Sylla) complètent la liste.
Selon le président de la Raddho, aucune charge n’a été reconnue contre ces personnes, et il urge de les remettre à la justice pour qu’elles soient jugées selon les règles au cas où des accusations sérieuses pèseraient contre elles.
Selon des sources humanitaires, les menaces de mort pourraient en réalité n’être qu’une « stratégie d’intimidation » ou alors un « moyen de torture » contre des militaires qui seraient tentés d’organiser un « contre-coup d’Etat ».
Ces accusations de la Raddho contre le CNDD interviennent au lendemain des engagements pris par le patron du CNND, le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a promis « un chronogramme » en trois phases devant mener à des élections et à la remise du pouvoir aux civils.
Ces engagements de la junte militaire ont été pris lors d’une réunion à Conakry du Groupe de contact international sur la Guinée, qui regroupe des représentants d’organisations internationales qui toutes appellent à un retour « rapide » à l’ordre constitutionnel.
Toutefois, le capitane Camara a tenu à préciser que le chronogramme qu’il a décrit est susceptible de connaître des « ajustements », en fonction des réalités du moment, selon le site d’information guinéen, Guinéenews.
Pour la Raddho, le capitaine Moussa Dadis Camara et le CNDD doivent « donner à leurs engagements un caractère plus achevé en levant immédiatement toutes les mesures attentatoires aux libertés fondamentales ».
Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte, la constitution est suspendue en Guinée et les activités politiques et syndicales y sont également interdites.
Il y a quelques jours, la même ONG s’était inquiété de la gestion « brouillonne et confuse » de la transition en Guinée.
A Conakry, aucune exécution n’a été annoncée de source officielle.
Des tentatives de parler à Justin Morel junior, ministre porte-parole du gouvernement ont été vaines.
Les personnes concernées par les menaces évoquées par la Raddho sont toutes supposés être des « proches ou des membres de l’entourage », du président Conté, décédé le 22 décembre dernier après 25 ans passés au pouvoir.
Dès l’annonce de la mort du président, des militaires s’étaient emparés du pouvoir et suspendu toutes les institutions du pays.
Dans un communiqué remis à la presse, la Raddho fournit la liste des quatorze personnes concernées et qu’elle qualifie de "détenus politiques".
Ces personnes, dont une douzaine de militaires, sont toutes détenues au camp militaire Alpha Yaya Diallo.
En tête de liste figure Idrissa Thiam l’ancien directeur du protocole d’Etat, que l’on disait « très puissant » sous le régime Conté.
Un autre civil Lansana Keita, dont les fonctions exactes ne sont pas précisées et d’autres officiers de l’armée, dont les Colonels Fodé Boubacar Sylla dit « Vivace » et Soryba Sylla, figurent parmi les personnes « menacées » de mort.
D’autres gradés de l’armée guinéenne sont aussi sur la liste : il s’agit notamment de deux commandants (Alsény Pathio Bangoura, Issiaga Camara) et de trois capitaines (Mamadou Sylla, Ibrahim Sory Bangourae et Karamoké Boké).
Quatre lieutenants (Ibrahim Barry, Hassimiou Pendassa, Alpha Oumar Diallo, Lansiné Keita) et enfin un sergent (Moussa Sylla) complètent la liste.
Selon le président de la Raddho, aucune charge n’a été reconnue contre ces personnes, et il urge de les remettre à la justice pour qu’elles soient jugées selon les règles au cas où des accusations sérieuses pèseraient contre elles.
Selon des sources humanitaires, les menaces de mort pourraient en réalité n’être qu’une « stratégie d’intimidation » ou alors un « moyen de torture » contre des militaires qui seraient tentés d’organiser un « contre-coup d’Etat ».
Ces accusations de la Raddho contre le CNDD interviennent au lendemain des engagements pris par le patron du CNND, le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a promis « un chronogramme » en trois phases devant mener à des élections et à la remise du pouvoir aux civils.
Ces engagements de la junte militaire ont été pris lors d’une réunion à Conakry du Groupe de contact international sur la Guinée, qui regroupe des représentants d’organisations internationales qui toutes appellent à un retour « rapide » à l’ordre constitutionnel.
Toutefois, le capitane Camara a tenu à préciser que le chronogramme qu’il a décrit est susceptible de connaître des « ajustements », en fonction des réalités du moment, selon le site d’information guinéen, Guinéenews.
Pour la Raddho, le capitaine Moussa Dadis Camara et le CNDD doivent « donner à leurs engagements un caractère plus achevé en levant immédiatement toutes les mesures attentatoires aux libertés fondamentales ».
Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte, la constitution est suspendue en Guinée et les activités politiques et syndicales y sont également interdites.
Il y a quelques jours, la même ONG s’était inquiété de la gestion « brouillonne et confuse » de la transition en Guinée.
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