Le projet de loi qui devait autoriser l’envoi de ce contingent et qui avait été soumis à l’assemblée nationale pour son adoption a été "retiré" à la dernière minute, rapportent les médias burkinabés.
"Par correspondance en date du 27 juillet 2007, le Premier ministre a sollicité le retrait du projet de loi portant envoi d’un contingent militaire burkinabé en Côte d’Ivoire", a annoncé le ministre chargé des relations avec le parlement, Salifou Sawadogo, cité par les médias de son pays.
Le Burkina Faso envisageait d’envoyer 750 de ces soldats, issus de la Garde présidentielle, pour participer au processus de paix.
Certaines sources à Ouagadougou avaient affirmé que c’était pour garantir la sécurité du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, qui avait fait l’objet d’une tentative d’assassinat à laquelle il a échappé.
Mais des sources proches de Soro avaient affirmé que si des soldats Burkinabés devaient se rendre en Côte d’Ivoire ce ne pouvait être que dans le cadre des opérations de maintien de la paix en général, et non pour sa sécurité personnelle.
Certains médias burkinabés avaient également fait état du "manque de confiance" de certains acteurs quant à une éventuelle présence militaire du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.
Principal médiateur dans la crise ivoirienne ayant permis la signature des accords politiques de Ouagadougou en mars dernier, le président du Faso Blaise Compaoré a été pendant longtemps accusé d’être le principal soutien de la rébellion ivoirienne, menée par les Forces nouvelles de l’actuel premier ministre Guillaume Soro.
L’accord politique de Ouagadougou a permis la célébration le 30 juillet de la "Flamme de la paix", cérémonie à laquelle ont pris part le président Laurent Gbagbo et le premier ministre Soro à Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire et jusque là fief des Forces nouvelles.
"Par correspondance en date du 27 juillet 2007, le Premier ministre a sollicité le retrait du projet de loi portant envoi d’un contingent militaire burkinabé en Côte d’Ivoire", a annoncé le ministre chargé des relations avec le parlement, Salifou Sawadogo, cité par les médias de son pays.
Le Burkina Faso envisageait d’envoyer 750 de ces soldats, issus de la Garde présidentielle, pour participer au processus de paix.
Certaines sources à Ouagadougou avaient affirmé que c’était pour garantir la sécurité du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, qui avait fait l’objet d’une tentative d’assassinat à laquelle il a échappé.
Mais des sources proches de Soro avaient affirmé que si des soldats Burkinabés devaient se rendre en Côte d’Ivoire ce ne pouvait être que dans le cadre des opérations de maintien de la paix en général, et non pour sa sécurité personnelle.
Certains médias burkinabés avaient également fait état du "manque de confiance" de certains acteurs quant à une éventuelle présence militaire du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.
Principal médiateur dans la crise ivoirienne ayant permis la signature des accords politiques de Ouagadougou en mars dernier, le président du Faso Blaise Compaoré a été pendant longtemps accusé d’être le principal soutien de la rébellion ivoirienne, menée par les Forces nouvelles de l’actuel premier ministre Guillaume Soro.
L’accord politique de Ouagadougou a permis la célébration le 30 juillet de la "Flamme de la paix", cérémonie à laquelle ont pris part le président Laurent Gbagbo et le premier ministre Soro à Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire et jusque là fief des Forces nouvelles.
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