L’industrie extractive de l’Afrique constitue un secteur entaché d’irrégularités en dépit de son rôle clé dans la croissance économique du continent, souligne le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique (GIABA), dans un nouveau rapport.
«L’industrie extractive de l’Afrique, l’une des plus importantes au monde et clé de la croissance de la croissance économique de région, est indéniablement un secteur entaché d’irrégularités», indique le rapport 2018 du GIABA consacré au blanchiment de capitaux et financement du terrorisme lié au secteur de l’industrie extractive et minière en Afrique de l’ouest.
Ce rapport du GIABA, l’institution spécialisée de la CEDEAO chargée du renforcement des capacités des Etats membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région a été rendu public, à Dakar, mardi son directeur général, le juge Kimelabalou Aba, à l’occasion du forum des parties prenantes à cet organe.
Les irrégularités notées dans le secteur de l’industrie extractive en Afrique sont relatives à l’exploitation minière artisanale illicite, l’évasion fiscale, les contrats frauduleux, la corruption de haut niveau et à la criminalité organisée, a fait savoir M. Aba dans des propos rapportés par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
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