Un bilan moins lourd qu’en 2012 où ces intempéries avaient fait 3 millions de sinistrés dont un million et demi rien qu’au Nigeria, ajoute la même source.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, l’ensemble des précipitations enregistrées en 2012 était de 150 % supérieur à la normale au Mali, au Sénégal, dans le nord du Burkina Faso, au Niger et au Nigeria.
Cette année le Niger reste le pays le plus touché avec 75 000 personnes qui ont besoin d’assistance, selon le gouvernement nigérien plus de 80000 sinistrés sont recensés. Le Sénégal, le Bénin et le Mali sont aussi très touchés avec des milliers de sinistrés.
Cependant note Ocha, certaines parties d’Afrique de l’ouest connaissent actuellement un déficit pluviométrique, c’est le cas du Ghana, du Liberia, du Togo et de l’ouest du Nigeria. Une situation qui peut avoir des conséquences sur leurs productions agricoles.
Les inondations sont devenues très fréquentes en Afrique de l’ouest, selon les experts les fortes pluies que connait la région sont dues à des effets du changement climatique. Au vu de l’ampleur croissante du phénomène, il est essentiellement reproché aux états concernés leur manque de programmes efficaces de prévention.
Entre septembre, octobre et novembre 2013, des « précipitations très au- dessus de la normale saisonnière » sont probables dans le sud du Mali, la majeure partie du Burkina Faso, la partie côtière du Sénégal et la Mauritanie entre autres, indique le Centre Africain des Applications de la Météorologie pour le Développement (ACMAD, 53 pays) dans un bulletin posté sur son site.
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