La région sahélienne, qui couvre une zone allant du Sénégal à l’Ouest au Tchad à l’Est, fait face à de graves défis en matière de sécurité. Ces défis sont liés à des insurrections armées, des trafics de drogue, d’armes et d’être humains ainsi qu’à des opérations terroristes, favorisés par les grands espaces inhabités qui couvrent certains pays de cette région.
« Les Etats-Unis peuvent jouer un rôle utile d’appui aux efforts entrepris dans la région, mais nous devons éviter de prendre des actions qui pourraient, contre toute intention, accroître les tensions au niveau», a affirmé Johnnie Carson, Sous-secrétaire au Département d’Etat américain chargé des Affaires africaines, selon un communiqué officiel parvenu à Ouestafnews.
M. Carson s’exprimait devant la Sous-commission en charge de l’Afrique à la Commission des Affaires étrangères du sénat américain.
L’autre crainte avancée par le responsable américain est de donner, sans le vouloir, « une légitimité aux revendications d’AQIM», selon la même source.
AQIM (Al Qaeda au Maghreb Islamique) est un groupe qui actuellement mène des actions armées aux frontières de l’Algérie et du Mali. Le mouvement, né de la transformation du Groupe Salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) un ancien mouvement islamiste armé algérien, a décidé de faire allégeance au mouvement Al Qaeda d’Ossama Ben Laden (considéré comme l’ennemi N° 1 des USA) et d’étendre son action à tout le Maghreb et à certains pays environnants.
Les craintes du gouvernement américain, selon le desk diplomatique d’Ouestafnews, pourraient être liées à ce qu’il convient d’appeler le « syndrome irakien ».
Avant l’attaque contre l’Irak de Saddam Hussein en 2003, l’armée américaine espérait y être accueillie avec des « fleurs ». Elle s’est embourbée dans un conflit sans fin qui continue encore. La tournure des évènements en Irak a pu influencer les décisions concernant les actions à entreprendre dans la région du Sahel, alors que celle-ci est frappée par une insécurité grandissante.
« Plusieurs attaques (menées) ces derniers mois contre des cibles africaines et occidentales ont attiré davantage l’attention sur la situation », a ajouté le Sous-secrétaire d’Etat citant « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie qui ont intensifié leurs efforts pour la coordination de leurs activités contre AQIM ».
Ces propos sont prononcés au moment où au Mali même, d’intenses recherches se poursuivaient à la suite de la découverte dans le nord du pays d’un avion brûlé et qui transportait d’importantes quantités de cocaïne. La marchandise ainsi que ses convoyeurs ont disparu.
Selon le responsable américain, même si les pays de la région souhaitent obtenir le soutien des USA dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, ces « partenaires » ne souhaitent pas que les USA en assurent la direction.
«En réalité, ils (ces pays) ont clairement indiqué qu’une attitude plus visible ou plus proactive des Etats-Unis serait contre-productive », a encore ajouté Johnnie Carson qui a précisé que les Etats-Unis sont déterminés à jouer leur partition mais souhaitent que les autres partenaires s’acquittent aussi de leurs responsabilités.
« Les Etats-Unis peuvent jouer un rôle utile d’appui aux efforts entrepris dans la région, mais nous devons éviter de prendre des actions qui pourraient, contre toute intention, accroître les tensions au niveau», a affirmé Johnnie Carson, Sous-secrétaire au Département d’Etat américain chargé des Affaires africaines, selon un communiqué officiel parvenu à Ouestafnews.
M. Carson s’exprimait devant la Sous-commission en charge de l’Afrique à la Commission des Affaires étrangères du sénat américain.
L’autre crainte avancée par le responsable américain est de donner, sans le vouloir, « une légitimité aux revendications d’AQIM», selon la même source.
AQIM (Al Qaeda au Maghreb Islamique) est un groupe qui actuellement mène des actions armées aux frontières de l’Algérie et du Mali. Le mouvement, né de la transformation du Groupe Salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) un ancien mouvement islamiste armé algérien, a décidé de faire allégeance au mouvement Al Qaeda d’Ossama Ben Laden (considéré comme l’ennemi N° 1 des USA) et d’étendre son action à tout le Maghreb et à certains pays environnants.
Les craintes du gouvernement américain, selon le desk diplomatique d’Ouestafnews, pourraient être liées à ce qu’il convient d’appeler le « syndrome irakien ».
Avant l’attaque contre l’Irak de Saddam Hussein en 2003, l’armée américaine espérait y être accueillie avec des « fleurs ». Elle s’est embourbée dans un conflit sans fin qui continue encore. La tournure des évènements en Irak a pu influencer les décisions concernant les actions à entreprendre dans la région du Sahel, alors que celle-ci est frappée par une insécurité grandissante.
« Plusieurs attaques (menées) ces derniers mois contre des cibles africaines et occidentales ont attiré davantage l’attention sur la situation », a ajouté le Sous-secrétaire d’Etat citant « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie qui ont intensifié leurs efforts pour la coordination de leurs activités contre AQIM ».
Ces propos sont prononcés au moment où au Mali même, d’intenses recherches se poursuivaient à la suite de la découverte dans le nord du pays d’un avion brûlé et qui transportait d’importantes quantités de cocaïne. La marchandise ainsi que ses convoyeurs ont disparu.
Selon le responsable américain, même si les pays de la région souhaitent obtenir le soutien des USA dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, ces « partenaires » ne souhaitent pas que les USA en assurent la direction.
«En réalité, ils (ces pays) ont clairement indiqué qu’une attitude plus visible ou plus proactive des Etats-Unis serait contre-productive », a encore ajouté Johnnie Carson qui a précisé que les Etats-Unis sont déterminés à jouer leur partition mais souhaitent que les autres partenaires s’acquittent aussi de leurs responsabilités.
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