Les transporteurs subissent parfois ‘’des pratiques anormales’’ liées à l’érection intempestive de barrières, rackets longues heures d’attente comme c’est le cas sur le corridor reliant Ouagadougou à Bamako, a fait savoir la CRJ/AOC lors d’une rencontre de sensibilisation avec les autorités et les acteurs à Sya (Burkina Faso).
“Ces faits ont un impact négatif sur la vie sociale et économique. Ils peuvent influer sur les prix des produits commerciaux. A travers cet atelier, nous voulons impliquer les autorités locales et les acteurs du secteur des transports de Bobo-Dioulasso dans la lutte que nous menons pour la réduction des tracasseries routières sur ledit corridor”, a indiqué le secrétaire exécutif de la CRJ/ACO, Bagnomboué Bationo, dans les colonnes du journal Burkinabé Sidwaya.
M. Bationo a relevé que la rencontre de Sya s’inscrit dans le cadre d’une caravane de plaidoyer qui passe dans quatre villes: Boromo-Bobo-Dioulasso-Orodara et Koloko (frontière du Mali). Selon lui, cette caravane constitue l’un des moyens de mise en œuvre du projet de réduction des tracasseries routières sur le corridor Ouaga-Bamako, une initiative bien chère à la CRJ/ACO.
Le projet est prévu pour être exécuté en 4 mois, est financé par l’USAID à plus de 4 millions de FCFA, selon le responsable de la caravane, Joseph Bélélé Ido cité par Sidwaya.
Le projet est également soutenu par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il vise à créer un climat favorable au commerce inter-Etats en Afrique de l’Ouest. ‘’Et c’est à travers un certain nombre d’activités (caravane de plaidoyer, conception de panneaux de sensibilisation sur les droits et devoirs des routiers, débats-télévisés) que les initiateurs du projet entendent parvenir à leurs fins’’, a expliqué M. Ido.
‘’Par le biais de ces activités, nous entendons surtout inviter les autorités locales et les acteurs des transports à contribuer à la réduction des barrières routières sur le corridor Ouaga-Bamako, de la corruption sur le trafic et des longues heures d’attente qui entraînent un retard dans l’acheminement des marchandises”, a fait remarquer M.Ido. En matière de tracasseries routières, a-t-il dit, ‘’les responsabilités sont aussi partagées avec les transporteurs qui sont parfois de mèche avec les forces de sécurité’’.
En réalité, a affirmé le responsable de la caravane, le projet se fonde sur les résultats du 7-ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA), une structure de l’UEMOA qui relève du Centre pour le commerce en Afrique de l’Ouest.
Le rapport met à nu les pratiques anormales citées plus haut, chiffres à l’appui. Ainsi, écrit le journal citant cette étude, le temps de contrôle sur une distance de 100 km est de 44 minutes par transporteur au Burkina Faso. Il ressort également que le corridor Ouaga-Bamako (920 Km) connaît des perceptions illicites de 44.375 francs par voyageur, soit 33.625 francs imputables au Mali et 10.750 francs au Burkina Faso.
Aussi, sur le corridor Lomé-Ouagadougou long de 1.020 km, mentionne le rapport, on enregistre un retard de plus d’une heure sur le trajet du fait des multiples postes de contrôle.
“Ces faits ont un impact négatif sur la vie sociale et économique. Ils peuvent influer sur les prix des produits commerciaux. A travers cet atelier, nous voulons impliquer les autorités locales et les acteurs du secteur des transports de Bobo-Dioulasso dans la lutte que nous menons pour la réduction des tracasseries routières sur ledit corridor”, a indiqué le secrétaire exécutif de la CRJ/ACO, Bagnomboué Bationo, dans les colonnes du journal Burkinabé Sidwaya.
M. Bationo a relevé que la rencontre de Sya s’inscrit dans le cadre d’une caravane de plaidoyer qui passe dans quatre villes: Boromo-Bobo-Dioulasso-Orodara et Koloko (frontière du Mali). Selon lui, cette caravane constitue l’un des moyens de mise en œuvre du projet de réduction des tracasseries routières sur le corridor Ouaga-Bamako, une initiative bien chère à la CRJ/ACO.
Le projet est prévu pour être exécuté en 4 mois, est financé par l’USAID à plus de 4 millions de FCFA, selon le responsable de la caravane, Joseph Bélélé Ido cité par Sidwaya.
Le projet est également soutenu par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il vise à créer un climat favorable au commerce inter-Etats en Afrique de l’Ouest. ‘’Et c’est à travers un certain nombre d’activités (caravane de plaidoyer, conception de panneaux de sensibilisation sur les droits et devoirs des routiers, débats-télévisés) que les initiateurs du projet entendent parvenir à leurs fins’’, a expliqué M. Ido.
‘’Par le biais de ces activités, nous entendons surtout inviter les autorités locales et les acteurs des transports à contribuer à la réduction des barrières routières sur le corridor Ouaga-Bamako, de la corruption sur le trafic et des longues heures d’attente qui entraînent un retard dans l’acheminement des marchandises”, a fait remarquer M.Ido. En matière de tracasseries routières, a-t-il dit, ‘’les responsabilités sont aussi partagées avec les transporteurs qui sont parfois de mèche avec les forces de sécurité’’.
En réalité, a affirmé le responsable de la caravane, le projet se fonde sur les résultats du 7-ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA), une structure de l’UEMOA qui relève du Centre pour le commerce en Afrique de l’Ouest.
Le rapport met à nu les pratiques anormales citées plus haut, chiffres à l’appui. Ainsi, écrit le journal citant cette étude, le temps de contrôle sur une distance de 100 km est de 44 minutes par transporteur au Burkina Faso. Il ressort également que le corridor Ouaga-Bamako (920 Km) connaît des perceptions illicites de 44.375 francs par voyageur, soit 33.625 francs imputables au Mali et 10.750 francs au Burkina Faso.
Aussi, sur le corridor Lomé-Ouagadougou long de 1.020 km, mentionne le rapport, on enregistre un retard de plus d’une heure sur le trajet du fait des multiples postes de contrôle.
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