Islam et violence : Wade charge Benoit XVI

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Islam et violence : Wade charge Benoit XVI
Le Pape avait lors d’un discours prononcé en Allemagne affirmé que le prophète de l’islam n’a amené au monde que "violence" et "inhumanité", suscitant du coup la colère des musulmans, et par endroits des réactions très hostiles.
Prenant le contrepied de Benoït XVI le chef de l’Etat sénégalais évoque plutôt des notions comme "le pardon", "le partage", "la conocrde", "la tolérance" comme fondements de l’Islam qui conditionnent "la préservation de la paix et de l’harmonie entre les sociétés humaines, au delà de leur diversité", selon un communiqué parvenu à Oustafnews.
"Ces vertus cardinales ont toujours été au coeur du message authentique de l’islam", clame le président sénégalais pour qui elles restent aujourd’hui encore le "le viatique et le bouclier de la Oumah islamique face à l’islamophobie et aux tentatives de falsification de l’histoire".
"L’acte de foi que traduit le jeûne rapelle également le pacte social qui lie l’homme à son prochain", poursuit le président sénégalais pour qui l’observation de ce rite "est une invite au pardon".
Ce texte a été rendu publique le jour même où le Pape Benoît XVI recevait à Rome les ambassadeurs des pays musulmans pour tenter d’apaiser les tensions nées de ses propos prononcés dans son pays natal.
Selon un site catholique français, l’ambassadeur du Sénégal à Rome et celui de l’Albanie étaient les premiers à se présenter à cette réunion.
Au Sénégal, pays à plus de 95 % musulman, les médias publient chaque jour des réactions au propos du Pape, l’une des dernières en date suggérant que le pape soit invité à un possible sommet sur le dialogue islamo-chrétien, dont l’idée à été lancée par le président Wade.
Le Sénégal doit aussi abriter le prochain sommet de la Conférence islamique (OCI), qui aurait dû se tenir fin 2006, mais dont la date a été reportée.
L’abbé Jacques Seck, membre du clergé catholique sénégalais, cité par le quotidien Wal-fadjri (privé) a admis "qu’il y a eu glissade" de la part du chef de l’Eglise catholique.
Le Pape a depuis exprimé ses "sincères regrets", mais certaines franges de la communauté islamique continuent de réclamer un pardon clair et net.
D’autres en on profité pour rappeler les aveux qu’il aurait lui même fait sur son passé présumé de "pro-nazi" alors que d’autres encore soulignent que c’est le même Benoit XVI qui refusait il n’y a guère l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, au motif que cette nation musulmane ne partage pas les valeurs chrétiennes.

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