Le mini-sommet se tiendra toutefois sans la présence du président ivoirien Laurent Gbagbo en dépit de l’inisistante invitation du secrétaire général de l’ONU Kofi Anan.
A la veille de ce sommet, le président ivoirien a fait publier dans la presse de son pays un communiqué laconique confirmant sa volonté de boycotter cette rencontre à laquelle sont conviés les principaux protagonistes de la crise ivoirienne, à quelques semaines de la date prévue pour la fin de son mandat.
"Le Président de la République a dit devant l’armée et la nation le jeudi 14 septembre 2006 qu’il ne prendrait pas part au mini-sommet sur la Côte d’Ivoire prévu à New York le mercredi 20 septembre 2006. Contrairement à des rumeurs que s’échinent à colporter certains médias, le Président Laurent Gbagbo confirme qu’il ne se rendra pas à New York, protestant ainsi contre l’attitude désinvolte du Groupe de Travail International (le GTI)", écrit le communiqué repris dans la presse ivoirienne le jour même de l’anniversaire de la rébellion déclenchée le 19 septembre 2002.
Le GTI avait été mis en place pour assurer le suivi des différents accords signés par les frères-ennemis ivoiriens, mais il est accusé de partialité par le camp présidentiel.
Commentant le communiqué de la présidence Le Patriote (quotidien privé) écrit : "ils ont eu raison de la paix. Les faucons du régime Gbagbo ont, en définitive, dissuadé le Chef de l’Etat de se rendre à New York où se tient, sous l’égide des Nations Unies, un sommet sur la Côte d’ivoire mercredi."
A l’opposé du camp présidentiel qui a préféré joué la carte du boycott, "l’opposition ivoirienne dans toutes ses composantes a fait le déplacement de New York" informe de son côté le quotidien "24heures" (privé). A new York, ajoute le journal, "les participants à la réunion sur la Côte d’Ivoire devraient se pencher sur la gestion de l’après 31 octobre".
C’est en principe le 31 octobre que doit s’achever le mandat de l’actuel chef de l’Etat (déjà) prorogé une fois par la communauté internationale, après le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 1633 sur la Côte d’Ivoire à la fin octobre 2005 et qui avait à l’époque constaté l’impossibilité de tenir des élections dans un contexte de crise.
La réunion de mercredi signifie elle aussi l’échec du processus de réconciliation qui aurait dû conduire à des élections avant le 31 octobre 2006.
Et pour le journal 24heures, "l’ONU se doit de trouver un schéma de sortie de crise après l’échec du tandem Gbagbo-Banny" (le premier ministre Charles Konan Banny)."
A la veille de ce sommet, le président ivoirien a fait publier dans la presse de son pays un communiqué laconique confirmant sa volonté de boycotter cette rencontre à laquelle sont conviés les principaux protagonistes de la crise ivoirienne, à quelques semaines de la date prévue pour la fin de son mandat.
"Le Président de la République a dit devant l’armée et la nation le jeudi 14 septembre 2006 qu’il ne prendrait pas part au mini-sommet sur la Côte d’Ivoire prévu à New York le mercredi 20 septembre 2006. Contrairement à des rumeurs que s’échinent à colporter certains médias, le Président Laurent Gbagbo confirme qu’il ne se rendra pas à New York, protestant ainsi contre l’attitude désinvolte du Groupe de Travail International (le GTI)", écrit le communiqué repris dans la presse ivoirienne le jour même de l’anniversaire de la rébellion déclenchée le 19 septembre 2002.
Le GTI avait été mis en place pour assurer le suivi des différents accords signés par les frères-ennemis ivoiriens, mais il est accusé de partialité par le camp présidentiel.
Commentant le communiqué de la présidence Le Patriote (quotidien privé) écrit : "ils ont eu raison de la paix. Les faucons du régime Gbagbo ont, en définitive, dissuadé le Chef de l’Etat de se rendre à New York où se tient, sous l’égide des Nations Unies, un sommet sur la Côte d’ivoire mercredi."
A l’opposé du camp présidentiel qui a préféré joué la carte du boycott, "l’opposition ivoirienne dans toutes ses composantes a fait le déplacement de New York" informe de son côté le quotidien "24heures" (privé). A new York, ajoute le journal, "les participants à la réunion sur la Côte d’Ivoire devraient se pencher sur la gestion de l’après 31 octobre".
C’est en principe le 31 octobre que doit s’achever le mandat de l’actuel chef de l’Etat (déjà) prorogé une fois par la communauté internationale, après le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 1633 sur la Côte d’Ivoire à la fin octobre 2005 et qui avait à l’époque constaté l’impossibilité de tenir des élections dans un contexte de crise.
La réunion de mercredi signifie elle aussi l’échec du processus de réconciliation qui aurait dû conduire à des élections avant le 31 octobre 2006.
Et pour le journal 24heures, "l’ONU se doit de trouver un schéma de sortie de crise après l’échec du tandem Gbagbo-Banny" (le premier ministre Charles Konan Banny)."
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com