Au total, seuls 36 cas ont été confirmés sur 232 patients suspects, selon le dernier bilan du ministère de la Santé et de l’Action sociale, consulté le lundi 30 octobre 2017.
Ce n’est pas au Burkina Faso et au Sénégal – deux pays sahéliens – où l’on s’attendait le plus à rencontrer cette maladie dont le principal vecteur, le moustique, se développe en milieu tropical.
Mais Pr Bernard Marcel Diop a confié au quotidien privé EnQuête que la femelle du moustique «Aedes aegyptia» profite des gîtes artificiels créés par l’homme pour se reproduire.
Il donné en exemple l’eau de canaris, dans les soucoupes mis sous les pots de fleurs et les récipients mis pour recueillir l’eau des climatiseurs».
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Dans le communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale, il est noté qu’aucune complication n’a été notée chez les malades diagnostiqués. «Tous les patients diagnostiqués positifs se portent bien et ont repris leurs activités courantes», précise la même source.
13 morts au Burkina Faso
Si pour le Sénégal, on n’a pas mentionné de décès dû à la dengue, au Burkina Faso, elle a déjà fait 13 morts, selon le ministère de la Santé repris par la BBC.
Le gouvernement burkinabè a déclaré l’épidémie depuis le 28 septembre 2017, alors que le nombre de cas signalés atteignait 4.098.
Un chiffre qui est allé crescendo jusqu’à atteindre 6000 cas d’infections un mois plus tard, dont 2.000 sont répertoriés dans la capitale Ouagadougou. Une campagne de pulvérisation des gîtes a été initiée par le gouvernement dans le but de venir à bout de l’épidémie.
La Côte d’Ivoire souffle
Le premier cas de dengue signalé en Côte d’Ivoire remonte au mois d’avril 2017. Depuis, le pays a pu se défaire de cette maladie dont les symptômes s’apparentent à ceux du paludisme. Mais avant d’y arriver, la maladie avait connu une flambée, allant jusqu’à 900 cas signalés.
L’épidémie de la dengue, en Côte d’Ivoire, a fait deux morts à Abidjan, qui était le principal foyer de l’épidémie.
Les premiers cas suspects de dengue ont été notifiés pour la première fois le 22 avril 2017 et confirmés par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, rappelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son bulletin d’informations sur les flambées épidémiques.
Deux mois et demi plus tard, après l’apparition des premiers cas, 623 autres cas suspects dont deux mortels avaient été notifiés. Mais au total, 192 cas avaient été confirmés.
A ce jour, la capitale ivoirienne reste le principal foyer de l’épidémie. En effet, la majorité des cas ont été notifiés dans cette ville. 78% des cas et 80% des cas confirmés ont été constatés dans le district sanitaire de Cocody Bingerville, renseigne l’OMS.
Il existe bel et bien un vaccin
En fin 2015, le vaccin du nom de Dengvaxia, a été développé par Sanofi Pasteur. Le vaccin a été autorisé à être mis sur le marché en Amérique latine (Brésil, Mexique) et en Asie (Philippines). Il s’agit indique la firme, du premier vaccin contre la dengue.
Selon l’OMS, à travers le monde, 50 millions de nouveaux cas de dengue sont détectés chaque, don 500 000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans 2,5% des cas.
DD/MN/AD
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