Cette réunion de l’Asecna intervient quelques semaines seulement après une décision européenne très controversée qui interdit les vols vers l’Europe de plusieurs compagnies africaines.
«Si tout ce travail d’adaptation n’était pas fait, l’Afrique courrait le risque d’être marginalisée », a ajouté le chef de l’Etat gabonais soulignant que « les prémisses de cette marginalisation sont déjà là avec l’inscription, par l’Europe, de certaines compagnies africaines sur la liste noire du Transport aérien»
Pour sa part, le président du Conseil des ministres de l’Asecna, Gilbert Ouédraogo ministre Burkinabé des Transports a rappelé que la signature de la nouvelle convention est le «couronnement d’un travail de dur labeur entrepris depuis juillet 2006 à Bamako au Mali ».
La signature de cette nouvelle convention permet à l’Asecna de sortir d’une zone de turbulences, où l’avait placée des menaces du Sénégal et de Madagascar de se retirer de l’organisation.
Selon des informations fournis sur son site web, l’Asecna « est chargée de la conception, de la réalisation et de la gestion des installations et services ayant pour objet la transmission des messages techniques et de trafic. »,dans les aéroports et espaces aériens des pays membres. Elle s’occupe aussi du « guidage des aéronefs », de « contrôle de la circulation aérienne »,etc.
Créée en 1959, l’Asecna qui a son siège à Dakar compte 18 pays membres dont 17 africains :Bénin, Burkina, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Centrafrique, Congo Brazzaville, France, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo. Cette liste de pays africains francophone est complétée par la France.
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