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L’eau potable, denrée rare à Accra

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« La crise va continuer jusqu’en 2014 date à la quelle la construction de l’usine de traitement de Kpong (Nord Ouest) sera achevée », a indiqué l’Agence de Presse Ghanéenne (Gna, publique).

Ce déficit chronique en eau potable a obligé la Compagnie ghanéenne en charge de l’eau en milieu urbain (GUWL, sigle en anglais) à procéder à une rationalisation de la desserte dans la ville.

En dépit de ses amples ressources en eau, le Ghana qui connaît une forte croissance économique depuis 2011 grâce au pétrole est dans l’incapacité de mettre en place un réseau d’adduction d’eau potable digne de la capitale Accra. Une situation dénoncée fortement par la société civile locale.

« Quinze ans de réformes et cinq ans de contrat de gestion n’ont produit aucun résultat significatif dans le secteur de l’eau en zone urbaine », s’est indignée  l’activiste ghanéen Alhassan Adam, coordinateur du Réseau african de l’eau (African Water Network) dans un article consulté par Ouestafnews sur le site partagedeseaux.info.

Selon cet activiste, « les industriels et les particuliers se plaignant quotidiennement des mauvais services d’eau et des tarifs plus élevés ».

M. Adam attire l’attention sur l’ancienneté du problème qui remonte selon lui à la période coloniale avec l’éclatement de la première révolte de l’eau contre les autorités britanniques pour dénoncer les tarifications imposées.

Cependant du coté des autorités de GUWL on mise sur une solution définitive du problème avec l’entrée en fonction de l’usine de Kpong qui va coûter 300 millions de dollars et sera dotée  une capacité  de purification de 45 millions de gallons (1gallon équivaut à 3,7 litres d’eau) par jour.

Cette usine en construction « permettra d’augmenter le taux de couverture nationale de 60 à environ 90 % », a précisé Stanley Martey, le directeur de la GUWL cité par la GNA. Ce déficit d’eau à Accra a été fortement ressenti durant l’époque du président John Kufuor qui a dirigé le pays entre 2001 et 2009.

En Afrique de l’ouest, l’Organisation mondiale  de la santé (OMS) estime à un millier le nombre de personnes qui succombent chaque jour à des maladies liées à la consommation d’eau impure.
 


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