Il y a une semaine alors que le prix de l’or battait des records, mais se situait encore en dessous des 1.500 dollars l’once, l’analyste Nicholas Brooks, directeur de la recherche et des investissements à ETF Securities (une société d’intermédiation) désignait comme principale raison de cette hausse « la crise financière de 2008 (qui) a amené beaucoup d’investisseurs et d’épargnants à convertir leurs actifs en or ». La même situation s’est reproduite « avec la première crise de l’Euro en début d’année 2010 », selon l’expert.
« L’or est un placement refuge par excellence. Au cours de périodes financières incertaines, les investisseurs cherchent à protéger leur capital en investissant dans des réserves de valeur plus sûres », rappelle de sn côté le site prixdel’or.com
D’après les prévisions de mineweb cette hausse risque de durer durant toute l’année 2011 et la barre des 1.500 dollars l’once, franchie aujourd’hui peut servir de « prix plancher » pour une bonne période à venir.
Selon des informations fournies par l’agence de presse Reuters, l’once d’or a franchi le seuil des 1000 dollars pour la première fois le 13 mars 2008, depuis cette date qui coïncide avec la crise financière, le métal jaune est en hausse alors que deux ans plutôt le 11 avril 2006 l’once était fixée à 600 dollars ce fut la plus grande hausse depuis décembre 1980.
Selon des informations rassemblées par Ouestafnews, la production aurifère en Afrique atteint en moyenne quelque 600 tonnes par an, soit un quart de la production mondiale. Le Ghana avec une production annuelle d’environ 75 tonnes et le Mali (60 tonnes) font partie des plus grands producteurs du continent, mais très loin derrière l’Afrique du Sud avec ses 300 tonnes annuelles.
D’autres pays ouest africains comme le Burkina Faso et le Sénégal sont également devenus des producteurs d’or ces dernières années. Toutefois, hormis l’Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, le Ghana, aucun de ces pays africains ne bénéficient réellement de la flambée des prix constatée sur les marchés internationaux en raison du manque de transparence dans les contrats miniers signés dans l’opacité totale entre les gouvernants et les responsables des puissantes sociétés minières.