« Les quotas de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) sur la production de pétrole et la baisse des investissements devraient causer un ralentissement du taux de croissance du Nigeria, les projections pour 2009 s’établissant à 4% », affirme le texte qui cite l’édition 2009 des Perspectives économiques en Afrique (PEA) publiées par l’institution financière continentale.
L’édition 2009 des PEA doit être lancée ce dimanche à Dakar (Sénégal) dans le cadre du programme de séminaires et d’ateliers précédant les 44-èmes assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs du Groupe de la BAD.
« La plupart des autres pays de la région devraient également subir un ralentissement de la croissance des investissements publics et privés associés à la baisse des prix des marchandises et au déclin des transferts de fonds », explique la BAD sur son site internet.
« Le Libéria et la Sierra Leone, cependant, devraient continuer de profiter de taux de croissance élevés étant donné la reprise de la production après des années de conflit », mentionne le rapport.
Le rapport qui couvre 47 pays africains (contre 35 l’année dernière) constate que l’Afrique est « gravement touchée par le ralentissement économique mondial ».
Après avoir connu une un de croissance économique de 5% pendant 5 ans, « le continent ne pourra plus compter que sur 2,8 pour cent en 2009, soit moins de la moitié des 5,7 pour cent qui étaient attendus avant la crise », affirment les auteurs du rapport qui anticipent une très légère reprise de la croissance à 4,5% en 2010.
D’ailleurs les réunions de la BAD ont cette année pour thème centrale « l’Afrique et la crise financière : un plan d’action ». Parmi les pays du continent les plus sévèrement touchés, figurent les pays exportateurs de pétrole dont la croissance devrait tomber à 2,4% en 2009.
Quelque 1.500 délégués sont attendus dans la capitale sénégalaise dans le cadre des réunions de la BAD, une banque multinationale de développement créée en 1964. Elle regroupe parmi ses actionnaires 53 pays africains membres et 24 pays dits « non-régionaux » provenant d’Europe, d’Asie et d’Amérique.
Ayant son siège à Abidjan, celui-ci à été cependant « provisoirement » transféré à Tunis au lendemain de l’éclatement de la violente crise politico-militaire qui avait secoué la Côte d’Ivoire en Septembre 2002.
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