Les échanges commerciaux sino-africain ont dépassé la barre des 100 milliards de dollars en 2008, alors qu’ils étaient à seulement 10 milliards de dollars en 2000.
Dans le but de davantage doper encore ces échanges, M. Chen a notamment fait savoir que son pays va accorder « une exemption de taxes à plus de 4000 produits africains dans le marché chinois ».
Cependant beaucoup d’observateurs occidentaux relève souvent le caractère « inégalitaire » de ces échanges trop favorables à la Chine qui s’intéresse particulièrement aux matières premières africaines, notamment le pétrole dont la Chine a grandement besoin pour la compétitivité de son économie qui est en plein épanouissement alors qu’elle exporte vers l’Afrique principalement des produits manufacturés.
D’après la Banque mondiale, 85 % des exportations africaines vers la Chine proviennent des cinq principaux producteurs pétroliers, à savoir, l’Angola, la Guinée équatoriale, le Nigeria, la République démocratique du Congo et le Soudan..
« Le risque demeure que l’Afrique ne soit cantonnée dans un schéma similaire à celui de l’Europe-Afrique », analyse Aissata Diallo, chargé de la coopération Sud-Sud à Enda tiers monde (ONG basée à Dakar) dans une édition du magazine Passerelle, éditée par mla même ONG et datée de décembre 2009.
Contrairement aux relations commerciales avec l’Europe qui avait maintenu les économies africaines dans une situation de rente, beaucoup s’attendent à ce que le partenariat sino-africain s’accompagne d’un développement de l’industrie avec notamment le transfert de technologies pour permettre la création d’emplois en Afrique.
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