Le gouvernement ivoirien soutient que « l’aboutissement de ce processus de levée de l’embargo est fondamental pour le développement de l’industrie diamantifère de notre pays ».
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui estimait que l’argent issu de l’exploitation des mines par les chefs de guerre dans le nord de la Côte d’Ivoire servait à financer les rebelles, avait décidé, en décembre 2005, d’imposer un embargo sur l’exportation du diamant brut ivoirien. A cause de cette mesure, la Côte d’Ivoire avait perdu son statut de membre du Processus de Kimberly.
Lors du même Conseil des ministres, le gouvernement « a adopté une communication relative à l’état de mise en œuvre du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire », souligne la même source.
Le Processus de Kimberley est un régime international de certification des diamants bruts, qui réunit gouvernements et industriels du diamant, dans l’objectif d’éviter de négocier sur le marché mondial, l’achat des diamants présentés par des mouvements rebelles dans le but de financer leurs activités militaires, selon l’encyclopédie en ligne wikipedia.
La Côte d’Ivoire n’a pas encore réintégré ce processus, malgré les actions des nouvelles autorités et le retour de la paix.
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