« Depuis début octobre on note une baisse assez généralisée de tous les cours », a indiqué à Ouestafnews une source proche d’une des agences d’intermédiation financière intervenant sur la place d’Abidjan.
Le titre Sonatel, qui un peu plus tôt au cours de l’année 2008 avait frôlé les 200.000 FCFA (le titre s’est échangé jusqu’ à 199.800 FCFA) ne valait plus que 130.000 FCFA à la clôture de la séance du 19 décembre 2008.
« Il y a deux semaines ce même titre s’est même échangé à 99.500 FCFA », a souligné la même source.
Sur le site officiel de la BRVM, qui a clôturé la séance du 19 décembre en légère hausse, l ‘évolution des deux principaux indices de la BRVM -l’indice BRVM10 (qui regroupe les 10 titres les mieux cotés) et l’indice composite –montrent en réalité une chute constante entamée depuis septembre 2008.
A la clôture de la séance du 19 décembre, ces deux indices se situaient respectivement à 193,76 points (BRVM10) et à 179,99 points (BRVM composite), en hausse respectivement de 2,06 % et de 1,65 % par rapport à la séance de la veille.
Mais, preuve de la chute libre des cours à la BRVM, en septembre 2008, ces deux indices dépassaient respectivement 270 et 240 points.
La chute n’a pratiquement épargné aucun autre titre, et certains sont à des niveaux extrêmement bas causant l’inquiétude chez des épargnants : c’est le cas du titre Ecobank qui a clôturé la séance à 100FCFA. Sur le site du Forum Ouestaf, un internaute qui semble au fait des affaires boursières se posait la question de savoir si ce dernier titre n’allait pas bientôt s’échanger « à 75 FCFA ».
Dans une interview accordée à Ouestafnews en septembre dernier, le directeur de la BRVM, Jean-Paul Gillet avait minimisé l’impact de la crise financière internationale sur la place boursière d’Abidjan, tout en admettant qu’il fallait quand même s’attendre à des effets « induits ».
Parmi ces effets, il avait noté justement « la méfiance par rapport à tout ce qui est bourse » et un autre « effet par ricochet » causé celui-là par des investisseurs étrangers, qui frappés par une crise de liquidités dans leurs propres pays allaient donc naturellement se tourner vers leur « titres porteurs » placés à la BRVM.
La bourse d’Abidjan est une place sous régionale que se partagent les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Néanmoins, elle reste fortement dominée par les entreprises ivoiriennes qui y totalisent 34 sociétés sur les 38 qui y sont cotées.
Le titre Sonatel, qui un peu plus tôt au cours de l’année 2008 avait frôlé les 200.000 FCFA (le titre s’est échangé jusqu’ à 199.800 FCFA) ne valait plus que 130.000 FCFA à la clôture de la séance du 19 décembre 2008.
« Il y a deux semaines ce même titre s’est même échangé à 99.500 FCFA », a souligné la même source.
Sur le site officiel de la BRVM, qui a clôturé la séance du 19 décembre en légère hausse, l ‘évolution des deux principaux indices de la BRVM -l’indice BRVM10 (qui regroupe les 10 titres les mieux cotés) et l’indice composite –montrent en réalité une chute constante entamée depuis septembre 2008.
A la clôture de la séance du 19 décembre, ces deux indices se situaient respectivement à 193,76 points (BRVM10) et à 179,99 points (BRVM composite), en hausse respectivement de 2,06 % et de 1,65 % par rapport à la séance de la veille.
Mais, preuve de la chute libre des cours à la BRVM, en septembre 2008, ces deux indices dépassaient respectivement 270 et 240 points.
La chute n’a pratiquement épargné aucun autre titre, et certains sont à des niveaux extrêmement bas causant l’inquiétude chez des épargnants : c’est le cas du titre Ecobank qui a clôturé la séance à 100FCFA. Sur le site du Forum Ouestaf, un internaute qui semble au fait des affaires boursières se posait la question de savoir si ce dernier titre n’allait pas bientôt s’échanger « à 75 FCFA ».
Dans une interview accordée à Ouestafnews en septembre dernier, le directeur de la BRVM, Jean-Paul Gillet avait minimisé l’impact de la crise financière internationale sur la place boursière d’Abidjan, tout en admettant qu’il fallait quand même s’attendre à des effets « induits ».
Parmi ces effets, il avait noté justement « la méfiance par rapport à tout ce qui est bourse » et un autre « effet par ricochet » causé celui-là par des investisseurs étrangers, qui frappés par une crise de liquidités dans leurs propres pays allaient donc naturellement se tourner vers leur « titres porteurs » placés à la BRVM.
La bourse d’Abidjan est une place sous régionale que se partagent les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Néanmoins, elle reste fortement dominée par les entreprises ivoiriennes qui y totalisent 34 sociétés sur les 38 qui y sont cotées.
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