‘’Il est mort pour le Gabon, pour l’Afrique et pour la France. Sa province du Haut Ogoué sera inconsolable. Son représentant le plus célèbre était, en fait un homme-Dieu qui a fait s’agenouiller devant lui ses pourfendeurs comme le capital international et cela parle aussi bien aux fibres ethniques qu’à l’orgueil national de ce micro-Etat’’, écrit le journal bamakois.
‘’Tant le franc-maçon, chrétien puis musulman paraissait éternel et centralisateur, sa disparition sème des pointillés. Personne ne sait si sa succession sera dynastique avec l’accompagnement cosmétique auquel nous ont habitué les déviances africaines ou si le Gabon prendra le départ qu’il n’a su lui donner en s’imposant l’orthodoxie’’, estime Le Républicain.
Le journal ajoute : ‘’Pareil pour la stabilité, la visibilité le rayonnement, ces apports intrinsèques de Bongo qui aura régné 41 ans, un peu moins que l’âge de Obama’’, estimant que Bongo ‘’manquera à l’Afrique, ce continent qui aiment les arbitres, et qui l’avait mêlé à tout, de la crise du Biafra en 1968 à la pression discrète, en 2008, sur Mandela pour se faire filmer avec Nicolas Sarkozy et Carla Bruni’’.
Moins élogieux, le quotidien gouvernemental du Burkina Faso Sidwaya estime, qu’avec la mort du Président Bongo du Gabon, on assiste à ‘’la fin d’une époque’’. Sidwaya estime que cette disparition ‘’inaugure une nouvelle époque pour le Gabon, pour l’Afrique Centrale et pour l’Afrique…’’.
‘’Au plan africain, Bongo incarne une mémoire vaste de l’histoire politique du continent. Pour la jeune génération, il fait partie d’un autre monde, celui des chefs d’Etat soucieux de leurs positions et de leurs avantages qui considèrent l’Union Africaine comme leur machin’’, écrit Sidwaya.
Le quotidien burkinabé estime que ces positions et avantages ‘’se justifient par son arrogance vis-à-vis du président de la commission de l’Union africaine, Alpha Omar Konaré, après ses initiatives de gestion de la crise togolaise’’. Selon Sidwaya, ‘’la diplomatie gabonaise a fait preuve de dynamisme pour se voir confier la direction de la commission de l’UA après le départ du Président Konaré.
Au Bénin, le quotidien Fraternité titre : ‘’Bongo, le spécialiste de la diplomatie de coulisse’’, en soutenant que ‘’le peuple béninois garde du président gabonais Omar Bongo, un grand souvenir’’. Citant le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marie Ehouzou, le journal mentionne que ‘’c’est d’abord un président qui a prodigué de très bons conseils à tous les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Bénin’’.
Selon lui, Bongo a été aux côtés du Bénin ‘’dans des conditions très spéciales’’. Jean-Marie Ehouzou ajoute que ‘’lorsque la diplomatie de coulisse est en marche, personne n’est au courant. Mieux, le président Bongo est un grand spécialiste qui maîtrise la diplomatie de coulisse’’.
‘’Il est intervenu pour la résolution de certaines crises nationales ici au Bénin dont on ne peut pas parler en public. Il a joué le rôle d’un sage qu’il s’est dévolu " a-t-il ajouté.
Au Sénégal, le quotidien gouvernemental Le Soleil s’intéresse à l’après-Bongo, en relevant qu’on s’achemine vers ‘’une succession à suspense’’. Le quotidien dakarois fait savoir toutefois que ‘’la présidente du Sénat assure la transition’’, en affirmant que ‘’le clan Bongo devra faire face à l’opposition’’.
La mort de Bongo intéresse également la presse anglophone de la sous région qui se contente des dépêches d’agences. Le quotidien nigérian The Guardian, reprenant une dépêche de Reuters, annonce, suite à la disparition du doyen des chefs d’Etat africain, la plus haute juridiction du pays envisage de confirmer la Présidente du Sénat Rose Francine Rogombé comme présidente de la République par intérim.
Au Ghana, le Daily Guide reprend la même information, en précisant toutefois que Francine Rogombé doit prêter serment, mercredi, devant la Cour constitutionnel. ‘’Elle va combler le vide laissé par la mort de Omar Bongo, en attendant la tenue d’élections’’.
Le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo, 73 ans, est mort le lundi 8 juin, d’une ‘’crise cardiaque’’, dans une clinique de Barcelone (Espagne) où il était hospitalisé depuis fin mai, a annoncé, dans un communiqué son Premier ministre Jean Eyeghe Ndong.
Lors d’une conférence de presse tenue le même jour en début de matinée, M. Ndong avait démenti, l’annonce de la mort de Bongo relayée dimanche en début de soirée par les médias français, en affirmant que le président est ‘’bien en vie’’.
A la tête du Gabon depuis 42 ans, Oumar Bongo Ondimba, était le doyen des chefs d’Etat africains. Il est considéré comme l’un des principaux relais de la "Françafrique". ‘’L’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant’’, aimait-il dire.
‘’Tant le franc-maçon, chrétien puis musulman paraissait éternel et centralisateur, sa disparition sème des pointillés. Personne ne sait si sa succession sera dynastique avec l’accompagnement cosmétique auquel nous ont habitué les déviances africaines ou si le Gabon prendra le départ qu’il n’a su lui donner en s’imposant l’orthodoxie’’, estime Le Républicain.
Le journal ajoute : ‘’Pareil pour la stabilité, la visibilité le rayonnement, ces apports intrinsèques de Bongo qui aura régné 41 ans, un peu moins que l’âge de Obama’’, estimant que Bongo ‘’manquera à l’Afrique, ce continent qui aiment les arbitres, et qui l’avait mêlé à tout, de la crise du Biafra en 1968 à la pression discrète, en 2008, sur Mandela pour se faire filmer avec Nicolas Sarkozy et Carla Bruni’’.
Moins élogieux, le quotidien gouvernemental du Burkina Faso Sidwaya estime, qu’avec la mort du Président Bongo du Gabon, on assiste à ‘’la fin d’une époque’’. Sidwaya estime que cette disparition ‘’inaugure une nouvelle époque pour le Gabon, pour l’Afrique Centrale et pour l’Afrique…’’.
‘’Au plan africain, Bongo incarne une mémoire vaste de l’histoire politique du continent. Pour la jeune génération, il fait partie d’un autre monde, celui des chefs d’Etat soucieux de leurs positions et de leurs avantages qui considèrent l’Union Africaine comme leur machin’’, écrit Sidwaya.
Le quotidien burkinabé estime que ces positions et avantages ‘’se justifient par son arrogance vis-à-vis du président de la commission de l’Union africaine, Alpha Omar Konaré, après ses initiatives de gestion de la crise togolaise’’. Selon Sidwaya, ‘’la diplomatie gabonaise a fait preuve de dynamisme pour se voir confier la direction de la commission de l’UA après le départ du Président Konaré.
Au Bénin, le quotidien Fraternité titre : ‘’Bongo, le spécialiste de la diplomatie de coulisse’’, en soutenant que ‘’le peuple béninois garde du président gabonais Omar Bongo, un grand souvenir’’. Citant le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marie Ehouzou, le journal mentionne que ‘’c’est d’abord un président qui a prodigué de très bons conseils à tous les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Bénin’’.
Selon lui, Bongo a été aux côtés du Bénin ‘’dans des conditions très spéciales’’. Jean-Marie Ehouzou ajoute que ‘’lorsque la diplomatie de coulisse est en marche, personne n’est au courant. Mieux, le président Bongo est un grand spécialiste qui maîtrise la diplomatie de coulisse’’.
‘’Il est intervenu pour la résolution de certaines crises nationales ici au Bénin dont on ne peut pas parler en public. Il a joué le rôle d’un sage qu’il s’est dévolu " a-t-il ajouté.
Au Sénégal, le quotidien gouvernemental Le Soleil s’intéresse à l’après-Bongo, en relevant qu’on s’achemine vers ‘’une succession à suspense’’. Le quotidien dakarois fait savoir toutefois que ‘’la présidente du Sénat assure la transition’’, en affirmant que ‘’le clan Bongo devra faire face à l’opposition’’.
La mort de Bongo intéresse également la presse anglophone de la sous région qui se contente des dépêches d’agences. Le quotidien nigérian The Guardian, reprenant une dépêche de Reuters, annonce, suite à la disparition du doyen des chefs d’Etat africain, la plus haute juridiction du pays envisage de confirmer la Présidente du Sénat Rose Francine Rogombé comme présidente de la République par intérim.
Au Ghana, le Daily Guide reprend la même information, en précisant toutefois que Francine Rogombé doit prêter serment, mercredi, devant la Cour constitutionnel. ‘’Elle va combler le vide laissé par la mort de Omar Bongo, en attendant la tenue d’élections’’.
Le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo, 73 ans, est mort le lundi 8 juin, d’une ‘’crise cardiaque’’, dans une clinique de Barcelone (Espagne) où il était hospitalisé depuis fin mai, a annoncé, dans un communiqué son Premier ministre Jean Eyeghe Ndong.
Lors d’une conférence de presse tenue le même jour en début de matinée, M. Ndong avait démenti, l’annonce de la mort de Bongo relayée dimanche en début de soirée par les médias français, en affirmant que le président est ‘’bien en vie’’.
A la tête du Gabon depuis 42 ans, Oumar Bongo Ondimba, était le doyen des chefs d’Etat africains. Il est considéré comme l’un des principaux relais de la "Françafrique". ‘’L’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant’’, aimait-il dire.
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