Frank Timis, « l’ami » d’Aliou Sall, frère du président sénégalais Macky Sall, n’est pas présent qu’au Sénégal. Dans toute l’Afrique de l’Ouest, il a tissé sa toile qui s’étend du Liberia au Sénégal, en passant par la Gambie, la Sierra Leone et le Niger.
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Rares sont les pays de la sous-région crédité d’un bon potentiel minier et pétrolier qui échappent aux tentacules de Frank Timis. Avec ses entreprises, African Minerals, African Petroleum, entres autres, le magnat australo-roumain s’est rapidement fait une niche dans nombre de pays, souvent usant des mêmes méthodes, connaître ceux qui ont accès aux palais.
Son odyssée ouest africaine a débuté en Sierra Leone avec l’exploitation du diamant en 2005. Dans ce pays, il exploite aussi la plus grande mine de fer, celle de Tonkolili, crédité d’une capacité de production de 20 millions de tonnes par an, grâce à African minerals, dont Frank Timis, autre société qu’il crée en 2007.
Renforçant sa mainmise sur le fer sierra léonais, African minerals a acquis en novembre 2014, la mine de fer de Marampa (nord-ouest) créditée d’une production annuelle de 6 millions de tonnes.
Pour ce qui est du pétrole, Frank Timis, à travers sa compagnie, African Petroleum, est attributaire de deux blocs en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d’Ivoire et en Gambie.
En Côte d’Ivoire, où il lorgne aussi, le secteur aurifère, Frank Timis est aussi impliqué dans le projet de construction du chemin de fer qui va relier la capitale économique ivoirienne Abidjan à la localité de Tambao au nord-est du Burkina Faso, où African Minerals exploite une grande mine de manganèse.
Dans ce projet où il est associé au français Vincent Bolloré, un investissement de 670 millions d’euros a été promis par les deux investisseurs.
Déjà actif dans le diamant, l’or, le manganèse, le fer, l’émeraude, le pétrole, Timis est aussi intéressé par l’uranium au Niger, pays où il détient quatre permis d’exploration, obtenus en 2014.
Au Liberia, plusieurs observateurs accusent cet homme d’affaires d’avoir, encouragé la corruption dans le secteur pétrolier, tandis qu’au Sénégal, il a laissé une polémique loin d’être éteinte à travers la vente de ses deux blocs pétroliers à la compagnie américaine, Kosmos Energy.
Au Liberia, l’entreprise African Petroleum fondée par Frank Timis, annonçait en 2012, une importante découverte de pétrole notamment dans le bloc Naria-1 Well offshore. Une annonce peu suivi d’effets.
En Côte d’Ivoire, Frank Timis où il lorgne aussi, le secteur aurifère, Frank Timis à travers Africa Petroluem est attributaire deux blocs pétroliers offshore.
Le magnat est aussi impliqué dans le projet de construction du chemin de fer qui va relier la capitale économique ivoirienne Abidjan à la localité Tambao au nord-est du Burkina Faso, où African Minerals exploite une grande mine de manganèse.
Dans ce projet où il est associé au groupe Bolloré, un investissement promis de 670 millions d’euros a été promis par les deux investisseurs. Déjà actif dans le diamant, l’or, le manganèse, le fer, l’émeraude, le pétrole, la pieuvre Timis est aussi accroché à l’uranium du Niger où il détient quatre permis d’exploration, obtenus en 2014.
Homme d’affaires controversé, les activités de Frank Timis en Afrique de l’ouest, attributaire aussi de deux blocs pétroliers en Gambie, suscitent de plus en plus la méfiance. Au Liberia, plusieurs observateurs l’accusent d’avoir, encouragé la corruption dans le secteur pétrolier. Au Sénégal, l’Australo-roumain, a laissé une polémique loin d’être éteinte à travers la vente de ses deux blocs pétroliers à la compagnie américaine, Kosmos Energy.
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