Pendant près d’un an, Barack Hussein Obama, 47 ans, de père kényan et de mère américaine (blanche), a tenu son pays, les USA, l’Afrique et le monde entier en haleine, suscitant une véritable « Obamamania ».
Le nouveau président américain, qui ne prendra effectivement fonction que le 20 janvier 2009, a qualifié sa victoire, de « moment fondateur » et de « réponse » à ceux qui doutaient encore de l’Amérique, comme une terre « d‘opportunités » et de « liberté », selon le texte obtenu par Ouestafnews.
« Si jamais quelqu’un doute encore que l’Amérique est un endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères fondateurs est encore vivant, qui doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir », a affirmé Barack Obama dans son discours prononcé à Chicago devant une foule estimée à environ 200.000 personnes.
L’Amérique doit « être fière pour la page d’histoire qu’elle a écrite hier », a déclaré de son côté le président en exercice George Bush au lendemain de cette victoire, selon des propos retransmis par la chaine de télévision américaine CNN.
Bush, qui a été vigoureusement critiqué par son futur successeur tout au long de la campagne pour ses « huit ans de politiques désastreuses », a chaleureusement félicité Obama, promettant d’apporter tout son soutien au nouveau chef de l’exécutif américain durant la « période transitoire ».
Le pasteur noir américain Jesse Jackson, lui même ancien prétendant à la maison blanche, a été aperçu dans la foule de supporters, les yeux embués de larmes, saluant la victoire d’Obama.
Sur les chaines de télévisions américaines, ils étaient nombreux les Africains-Américains qui, à l’image du révérend Jackson, ont salué ce moment pour lequel ils se sont tous battus pendant des décennies, afin de parvenir à la chute de la barrière « raciale » dans un pays qui a connu l’esclavage, puis la ségrégation raciale et où l’extension du droit de vote aux Noirs n’a été adopté de manière définitive par tous les Etats de la Fédération qu’en 1965.
Avant cette date, bien des militants actifs dans la lutte pour l’émancipation des Noirs et l’égalité des races aux Etats Unis, à l’instar de Martin Luther King ou encore de Malcom X, sont tombés sous les balles de militants extrémistes blancs, adeptes de la théorie de la « supériorité » de la race blanche.
« L’Amérique a fait ce qu’il fallait faire » a affirmé l’icône de la télévision américaine Oprah Winfrey, filmée dans l’immense foule présente à Chicago pour célébrer la victoire d’Obama.
Oprah qui a été l’une des toutes premières personnalités influentes à soutenir le sénateur de l’Illinois a salué « l’espoir » du jour nouveau qui se lève sur l’Amérique.
« En tant qu’Africaine-Américaine, je suis très fière », a renchéri la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, rappelant le « long chemin parcouru » par son pays vers la cicatrisation de ses vielles « blessures ».
L’influent journal américain, le New York Times, a qualifié l’élection d’Obama, de « moment particulièrement symbolique » dans l’histoire raciale tourmentée des Etats-Unis », en estimant qu’il y a tout juste « deux ans », une telle éventualité était encore « impensable ».
En réalité, en dépit des sondages qui ont toujours donné Obama « victorieux » pendant ces deux dernier mois, le monde en était encore à douter si l’Amérique et les Américains de race blanche étaient prêts à franchir le pas pour élire un président noir et entrer dans l’ère « post-raciale ».
En Mars 2008, lors de la campagne pour les primaires du Parti Démocrate, qu’il a remportées face à l’ex-première dame Hillary Clinton, il avait prononcé un discours jugé « historique et remarquable » sur la race et la religion aux Etats Unis.
Dans ce discours, Barack Obama, avait expliqué comment sa propre grand-mère maternelle (une femme de race blanche décédée la veille du scrutin et qui l’a élevé) disait sa « peur » des Noirs, en dépit de tout l’amour qu’elle avait pour son petit fils métis… qui allait un jour devenir président des Etats-Unis.
Le nouveau président américain, qui ne prendra effectivement fonction que le 20 janvier 2009, a qualifié sa victoire, de « moment fondateur » et de « réponse » à ceux qui doutaient encore de l’Amérique, comme une terre « d‘opportunités » et de « liberté », selon le texte obtenu par Ouestafnews.
« Si jamais quelqu’un doute encore que l’Amérique est un endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères fondateurs est encore vivant, qui doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir », a affirmé Barack Obama dans son discours prononcé à Chicago devant une foule estimée à environ 200.000 personnes.
L’Amérique doit « être fière pour la page d’histoire qu’elle a écrite hier », a déclaré de son côté le président en exercice George Bush au lendemain de cette victoire, selon des propos retransmis par la chaine de télévision américaine CNN.
Bush, qui a été vigoureusement critiqué par son futur successeur tout au long de la campagne pour ses « huit ans de politiques désastreuses », a chaleureusement félicité Obama, promettant d’apporter tout son soutien au nouveau chef de l’exécutif américain durant la « période transitoire ».
Le pasteur noir américain Jesse Jackson, lui même ancien prétendant à la maison blanche, a été aperçu dans la foule de supporters, les yeux embués de larmes, saluant la victoire d’Obama.
Sur les chaines de télévisions américaines, ils étaient nombreux les Africains-Américains qui, à l’image du révérend Jackson, ont salué ce moment pour lequel ils se sont tous battus pendant des décennies, afin de parvenir à la chute de la barrière « raciale » dans un pays qui a connu l’esclavage, puis la ségrégation raciale et où l’extension du droit de vote aux Noirs n’a été adopté de manière définitive par tous les Etats de la Fédération qu’en 1965.
Avant cette date, bien des militants actifs dans la lutte pour l’émancipation des Noirs et l’égalité des races aux Etats Unis, à l’instar de Martin Luther King ou encore de Malcom X, sont tombés sous les balles de militants extrémistes blancs, adeptes de la théorie de la « supériorité » de la race blanche.
« L’Amérique a fait ce qu’il fallait faire » a affirmé l’icône de la télévision américaine Oprah Winfrey, filmée dans l’immense foule présente à Chicago pour célébrer la victoire d’Obama.
Oprah qui a été l’une des toutes premières personnalités influentes à soutenir le sénateur de l’Illinois a salué « l’espoir » du jour nouveau qui se lève sur l’Amérique.
« En tant qu’Africaine-Américaine, je suis très fière », a renchéri la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, rappelant le « long chemin parcouru » par son pays vers la cicatrisation de ses vielles « blessures ».
L’influent journal américain, le New York Times, a qualifié l’élection d’Obama, de « moment particulièrement symbolique » dans l’histoire raciale tourmentée des Etats-Unis », en estimant qu’il y a tout juste « deux ans », une telle éventualité était encore « impensable ».
En réalité, en dépit des sondages qui ont toujours donné Obama « victorieux » pendant ces deux dernier mois, le monde en était encore à douter si l’Amérique et les Américains de race blanche étaient prêts à franchir le pas pour élire un président noir et entrer dans l’ère « post-raciale ».
En Mars 2008, lors de la campagne pour les primaires du Parti Démocrate, qu’il a remportées face à l’ex-première dame Hillary Clinton, il avait prononcé un discours jugé « historique et remarquable » sur la race et la religion aux Etats Unis.
Dans ce discours, Barack Obama, avait expliqué comment sa propre grand-mère maternelle (une femme de race blanche décédée la veille du scrutin et qui l’a élevé) disait sa « peur » des Noirs, en dépit de tout l’amour qu’elle avait pour son petit fils métis… qui allait un jour devenir président des Etats-Unis.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.