Selon ce rapport « deux laboratoires de méthamphétamine ont été détectés au Nigeria, et environ 3.000 passeurs de méthamphétamine ont voyagé de l’Afrique de l’Ouest vers l’Asie de l’Est en 2010, transportant l’équivalent de 360 millions de dollars de drogue ».
Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, « la méthamphétamine est une drogue de synthèse psycho-stimulante hautement addictive lorsque prise au-delà des dosages médicinaux ».
La production de cette nouvelle variété s’accompagne aussi d’une augmentation des saisies d’héroïne, dans la région, selon le rapport intitulé : « criminalité transnationale organisée en Afrique de l’ouest ».
Par contre, le trafic de cocaïne, qui jusqu’à présent constituait la grande menace, est en baisse en Afrique de l’Ouest. Après avoir atteint 47 tonnes en 2007, le flux transitant dans la sous-région est tombé à 18 tonnes en 2010, selon l’ONUDC.
En 2011, la Banque mondiale a estimé la valeur marchande de la cocaïne ayant circulé dans la région à 6,8 milliards de dollars. Cependant le rapport reproche aux Etats membres de la Cedeao, l’inexistence de données fiables, concernant le trafic de drogue.
Sur ce point le président de la commission de la Cedeao, Kadré Ouédraogo, a annoncé lors du lancement du rapport à Abidjan la mise en place d’un réseau épidémiologique ouest-africain (Wendu, sigle en anglais) destiné à « mobiliser les Etats membres pour la fourniture de données fiables propres à permettre de mieux évaluer et analyser la problématique du trafic de drogue et de la toxicomanie dans l’espace » sous-régional.
Avec les nombreuses crises qui y sévissent, au plan socio-politique, l’Afrique de l’ouest offre un terrain très favorable aux trafics en tous genres.
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