Par Ouestafnews
Cet observatoire dont le siège est installé dans la capitale sénégalaise, est animé à
Dakar, par des journalistes sénégalais.
”Ses activités de monitoring commencent, dès à présent, par l’Afrique de l’Ouest, plus précisément l’espace CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) où le processus d’intégration est le plus ancien, le plus dense et en certains points, plus avancé”, explique le communiqué.
Mais l’OIG entend ”cibler dès après cette phase de démarrage, région après région, tous les processus transnationaux d’intégration, de réunification ou de simple coopération sectorielle initiés avec, ou par, des Etats africains”, selon ses initiateurs.
”Structuré comme un réseau associatif à but non lucratif, l’OIG a pour ambition d’assurer le suivi permanent et en temps réel, de toutes les activités initiées par les gouvernements africains, au-delà de leurs frontières nationales, au bénéfice ou sous le couvert de leurs populations”, signale la même source.
A terme, poursuit le communiqué, ”cette surveillance portera, de la moindre relation souscrite par un Etat africain dans le cadre d’accords bilatéraux, jusqu’à la participation des gouvernements africains, dans le débat, les projets, activités et programmes de chacune des grandes organisations régionales ou universelles, existantes ou à créer”.
Pour mieux assurer leur mission de suivi des processus d’intégration, ses initiateurs projettent de se faire représenter, auprès des institutions sous régionales ou régionales, fondées par des gouvernements africains ou à laquelle ont adhéré un groupe ou un seul Etat du continent.
L’OIG était en gestation depuis octobre 2005. Il est présenté par ses fondateurs, comme ”le prolongement fonctionnel de plus d’un quart de siècle d’engagement, militant, ou éditorial, pour l’Afrique”.
L’idée de cet observatoire est née du constat dressé par ses initiateurs, de la ”trop faible participation, donc de l’influence marginale, et du contrôle inexistant des populations africaines, sur les processus de coopération ou d’intégration engagés à leur nom et les affectant dans leur vécu”.
Elle se justifie également, par ”l’absence à l’échelle du continent, de structures spécialisées, d’outils et de matériaux d’analyse et d’interprétation au service des élites et en mesure d’accompagner l’action politique en l’éclairant, voire de l’orienter ou de l’accélérer au rythme de saines aspirations de ces mêmes populations”, ajoutent les initiateurs.
En outre l’OIG se veut ”un centre de recherche pluridisciplinaire, de fédération de l’expertise, d’analyse, d’interprétation et de dissémination de l’expérience et des connaissances africaines, en matière d’intégration, de coopération régionale et ou multilatérale”.
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