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Le 21ème siècle sera aussi celui de l’Afrique, selon le président Obama

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« Je suis venu au Ghana pour une raison simple : le 21ème siècle sera modelé par ce qui se passe non seulement à Rome ou à Moscou ou Washington, mais aussi par ce qui se passe à Accra», a affirmé le président américain qui s’exprimait devant le parlement ghanéen en présence des plus hautes autorités de ce pays où il effectue une visite de 48 heures, sa première en Afrique.
« Je ne perçois pas les pays et peuples africains comme un monde à part, je perçois l’Afrique comme une composante essentielle de notre monde interconnecté », a dit le président américain dans un message manifestement destiné à l’ensemble du continent et prononcé dans un pays d’Afrique de l’ouest devenu le symbole des progrès démocratiques enregistrés sur une partie du continent.
Le Ghana, pays d’environ 23 millions d’habitants, a connu en une décennie deux « alternances » au sommet de l’Etat opéré de manière démocratique à la suite d’élections.
Toutefois le président américain, tout en prônant le « partenariat » et le « respect mutuel », a été clair et ferme sur la responsabilité des Africains eux-mêmes dans le devenir de leur continent.
« Nous devons partir du postulat simple que l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains », a affirmé Barack Obama selon une copie de son discours obtenu par Ouestafnews sur le site officiel de la maison blanche.
Rappelant ses origines africaines « et la tragédie de (sa) propre famille » (sa femme Michelle est descendante d’une famille d’esclaves), le président américain, très applaudi, n’en a pas moins appelé les Africains à prendre leur destin en main.
« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes », a encore plaidé le président des Etats-Unis qui a critiqué certains dirigeants despotiques et corrompus qui continuent de ternir l’image en dépit des « progrès considérables (enregistrés) dans plusieurs parties de l’Afrique ».
Avant son arrivée au Ghana, M. Obama avait affirmé avoir choisi ce pays pour le modèle de gouvernance démocratique qu’il offre au continent.
La classe politique ghanéenne ne l’a pas démenti puisque parmi le public qui l’écoutait figuraient l’actuel chef de l’Etat John Atta-Mills, et deux anciens chefs d’Etat (Jerry Rawlings et John Kufuor) tous deux ayant quitté le pouvoir au terme de leur mandats respectifs.

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