L’argent a été saisi par les services douaniers français à Paris sur Alex Segura fonctionnaire du FMI, selon plusieurs journaux privés sénégalais.
Un responsable de la communication du FMI à Washington a confirmé l’incident à la radio RFM (privée), citée par les mêmes médias.
Alex Segura, venait juste de terminer sa mission de représentant-résident du FMI à Dakar, où il s’était illustré par ses sorties médiatiques contre la mauvaise gouvernance et la mauvaise gestion des fonds publics par l’Etat du Sénégal.
Certains journaux sénégalais ont estimé à 500 millions de FCFA la valeur des devises saisies par la douane française. Il était impossible de confirmer ce chiffre.
A Dakar, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement sénégalais a dégagé devant les médias toute responsabilité de l’Etat sénégalais.
« Le gouvernement du Sénégal tient à préciser qu’il n’est impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire », a notamment affirmé le ministre Moustapha Guirassy cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Toutefois selon l’agence de presse Bloomberg (privée, spécialisée dans les questions financières), l’argent saisi a été « restitué au Sénégal » puisqu’il s’agissait d’un « don » fait par une personnalité sénégalaise à M. Segura.
En raison du week-end il était impossible pour Ouestafnews d’entrer en contact avec les responsables de la communication du FMI pour plus de détails sur cette affaire.
Ce n’est pas la première fois que les institutions financières internationales, champions autoproclamés de la « bonne gouvernance » en Afrique, sont éclaboussées par des pratiques pas orthodoxes.
Il y a exactement un an, l’actuel président du FMI, le français Dominique Strauss-Kahn faisait l’objet d’une enquête à la suite d’un scandale causé par une relation extra-maritale qu’il a entretenue avec une employée de l’institution dont les conditions de départ du FMI avaient fait douter certains.
Pratiquement à la même période, une autre affaire éclaboussait le même Dominique Strauss-Kahn, à propos d’une stagiaire, Emilie Byhet, qu’il aurait aidé à obtenir son poste de stagiaire, selon un article du Wall Street Journal daté du 21 octobre 2008.
Avant Dominique Strauss-Kahn, Paul Wolfowitz, le patron de la Banque mondiale (BM), l’autre grande institution financière internationale, avait dû quitter la tête de la BM après avoir été accusé de « favoritisme » au bénéfice d’une employée avec qui il entretenait une relation.
Très présents en Afrique où leurs représentants et experts sont devenus les décideurs de l’ombre en matière d’économie et de finances, à la place des ministres en charge de ces départements, le FMI et la Banque mondiale, sont très critiqués pour leur rôle négatif et leurs actions dans ces pays par les syndicats et la société civile.
Mais depuis quelques années, ces deux institutions ont appris à contourner ces critiques par d’intenses activités de relations publiques et de communication, en se faisant passer pour les « partenaires » des médias, de la société civile et des leaders d’opinion en Afrique.
Ce « partenariat » se fait à travers de petites « subventions » ou des « programmes d’appui » qui ont fini par réduire au silence une bonne partie de l’intelligentsia africaine quant aux pratiques peu orthodoxes de ces institutions, laissant le champ de la critique à une petite minorité, surtout active dans les mouvements altermondialistes.
Un responsable de la communication du FMI à Washington a confirmé l’incident à la radio RFM (privée), citée par les mêmes médias.
Alex Segura, venait juste de terminer sa mission de représentant-résident du FMI à Dakar, où il s’était illustré par ses sorties médiatiques contre la mauvaise gouvernance et la mauvaise gestion des fonds publics par l’Etat du Sénégal.
Certains journaux sénégalais ont estimé à 500 millions de FCFA la valeur des devises saisies par la douane française. Il était impossible de confirmer ce chiffre.
A Dakar, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement sénégalais a dégagé devant les médias toute responsabilité de l’Etat sénégalais.
« Le gouvernement du Sénégal tient à préciser qu’il n’est impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire », a notamment affirmé le ministre Moustapha Guirassy cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Toutefois selon l’agence de presse Bloomberg (privée, spécialisée dans les questions financières), l’argent saisi a été « restitué au Sénégal » puisqu’il s’agissait d’un « don » fait par une personnalité sénégalaise à M. Segura.
En raison du week-end il était impossible pour Ouestafnews d’entrer en contact avec les responsables de la communication du FMI pour plus de détails sur cette affaire.
Ce n’est pas la première fois que les institutions financières internationales, champions autoproclamés de la « bonne gouvernance » en Afrique, sont éclaboussées par des pratiques pas orthodoxes.
Il y a exactement un an, l’actuel président du FMI, le français Dominique Strauss-Kahn faisait l’objet d’une enquête à la suite d’un scandale causé par une relation extra-maritale qu’il a entretenue avec une employée de l’institution dont les conditions de départ du FMI avaient fait douter certains.
Pratiquement à la même période, une autre affaire éclaboussait le même Dominique Strauss-Kahn, à propos d’une stagiaire, Emilie Byhet, qu’il aurait aidé à obtenir son poste de stagiaire, selon un article du Wall Street Journal daté du 21 octobre 2008.
Avant Dominique Strauss-Kahn, Paul Wolfowitz, le patron de la Banque mondiale (BM), l’autre grande institution financière internationale, avait dû quitter la tête de la BM après avoir été accusé de « favoritisme » au bénéfice d’une employée avec qui il entretenait une relation.
Très présents en Afrique où leurs représentants et experts sont devenus les décideurs de l’ombre en matière d’économie et de finances, à la place des ministres en charge de ces départements, le FMI et la Banque mondiale, sont très critiqués pour leur rôle négatif et leurs actions dans ces pays par les syndicats et la société civile.
Mais depuis quelques années, ces deux institutions ont appris à contourner ces critiques par d’intenses activités de relations publiques et de communication, en se faisant passer pour les « partenaires » des médias, de la société civile et des leaders d’opinion en Afrique.
Ce « partenariat » se fait à travers de petites « subventions » ou des « programmes d’appui » qui ont fini par réduire au silence une bonne partie de l’intelligentsia africaine quant aux pratiques peu orthodoxes de ces institutions, laissant le champ de la critique à une petite minorité, surtout active dans les mouvements altermondialistes.
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