Les autorités militaires au pouvoir au Niger, au Mali et au Burkina Faso ont annoncé mercredi à Niamey la création d’une « force conjointe » pour lutter contre les groupes djihadistes qui frappent leurs pays depuis des années, indique l’Agence France presse (AFP).
Cette annonce concrétise un nouveau rapprochement de ces trois pays d’Afrique de l’Ouest, dirigés par des régimes militaires issus de coups d’Etat et réunis au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), après leur sortie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
« La force conjointe des pays de l’AES sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », a déclaré le général nigérien Moussa Salaou Barmou à l’issue de la rencontre, rapporte la même source.
Ces trois pays étant confrontés à la propagation de la violence armée, « les efforts conjugués » permettront de « créer les conditions d’une sécurité partagée », selon le général Barmou.
Après avoir quitté la Cédéao, les trois membres de l’AES envisageraient de quitter la zone CFA, la monnaie commune aux anciennes colonies françaises d’Afrique de l’Ouest.
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