Par Ouestafnews
Le Sénégal avait annoncé en novembre dernier son retrait de l’ASECA pour gérer de manière autonomes ces infrastructures aéroportuaires.
Cette position sénégalaise avait surpis les observateurs et avait été vivement critiquée, au vu du rôle que le Sénegal prétend vouloir jouer dans le combat pour l’intégration et l’unité africaines.
Les autorités sénégalaises estimaient de leur côté que la mesure permettrait au pays de gérer lui-même les ressources financières perçues au titre des droits de trafic intérieur habituellement versés à l’ASECNA. Quelques semaines auparavant, Madagascar avait annoncé son retrait pour des raisons similaires.
Les deux pays ont finalement décidé de suspendre leur décision de se retirer à la publication en mai prochain d’un audit.
”Le Sénégal adoptera une position ferme et définitive sur cette position de retrait ou de non retrait. Pour l’instant, le fait qu’il ait insisté sur la réalisation de cet audit sous la conduite de l’OACI (Organisation internationale de l’aviation civile), fait que, du côté du Sénégal, dans l’ASECNA, de manière générale, on pense que les choses sont calmes”, a dit Dieudonné Bourou Mossougou, ministre des Transports et de l’Aviation civile du Gabon.
Le ministre gabonais s’exprimait en marge de la 108-ème session ordinaire de l’ASECNA qui s’est tenue mardi à son siège à Dakar.
La question de la redevance et la réformes des textes de l’agence sont au menu de la rencontre de la Dakar, a indique le Nigérien Youssouf Mahamat, directeur général de l’ASECNA qui a précisé que le premier axe c’est la redéfinition du périmètre de mission de l’agence.
Le deuxième est que l’agence étant représentée dans les 18 Etats membres, il faut que ces représentations internationales aient un statut défini vis-à-vis de l’Etat qui l’abrite, a-t-il expliqué.
”Le troisième axe est que par effet de synergie, en plus de la vocation de navigation aérienne que nous avons, il faut que nous ayons quelques prérogatives pour gérer les activités aéronautiques nationales, c’est-à-dire la gestion des aéroports. C’est le rapport entre le régulateur et l’opérateur”, a ajouté M. Mahamat.
La 107-ème session de l’ASECNA, qui s’est tenue en novembre dernier, avait été suspendu en raison de l’annonce du retrait du Sénégal et de Madagascar.
L’ASECNA regroupe la France et 17 Etats africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo).
Cette position sénégalaise avait surpis les observateurs et avait été vivement critiquée, au vu du rôle que le Sénegal prétend vouloir jouer dans le combat pour l’intégration et l’unité africaines.
Les autorités sénégalaises estimaient de leur côté que la mesure permettrait au pays de gérer lui-même les ressources financières perçues au titre des droits de trafic intérieur habituellement versés à l’ASECNA. Quelques semaines auparavant, Madagascar avait annoncé son retrait pour des raisons similaires.
Les deux pays ont finalement décidé de suspendre leur décision de se retirer à la publication en mai prochain d’un audit.
”Le Sénégal adoptera une position ferme et définitive sur cette position de retrait ou de non retrait. Pour l’instant, le fait qu’il ait insisté sur la réalisation de cet audit sous la conduite de l’OACI (Organisation internationale de l’aviation civile), fait que, du côté du Sénégal, dans l’ASECNA, de manière générale, on pense que les choses sont calmes”, a dit Dieudonné Bourou Mossougou, ministre des Transports et de l’Aviation civile du Gabon.
Le ministre gabonais s’exprimait en marge de la 108-ème session ordinaire de l’ASECNA qui s’est tenue mardi à son siège à Dakar.
La question de la redevance et la réformes des textes de l’agence sont au menu de la rencontre de la Dakar, a indique le Nigérien Youssouf Mahamat, directeur général de l’ASECNA qui a précisé que le premier axe c’est la redéfinition du périmètre de mission de l’agence.
Le deuxième est que l’agence étant représentée dans les 18 Etats membres, il faut que ces représentations internationales aient un statut défini vis-à-vis de l’Etat qui l’abrite, a-t-il expliqué.
”Le troisième axe est que par effet de synergie, en plus de la vocation de navigation aérienne que nous avons, il faut que nous ayons quelques prérogatives pour gérer les activités aéronautiques nationales, c’est-à-dire la gestion des aéroports. C’est le rapport entre le régulateur et l’opérateur”, a ajouté M. Mahamat.
La 107-ème session de l’ASECNA, qui s’est tenue en novembre dernier, avait été suspendu en raison de l’annonce du retrait du Sénégal et de Madagascar.
L’ASECNA regroupe la France et 17 Etats africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo).
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