« De dimensions certes modestes notre pays a hérité de par son étirement en latitude d’une remarquable succession de paysages », selon le ministre qui a fait une description lyrique de ces paysages avant d’insister sur le « fort potentiel de biodiversité (qui est) à entretenir et à valoriser », selon le texte de sa déclaration dont Ouestafnews a obtenu copie.
Le Togo, selon le ministre a un rôle à jouer dans le domaine de l’écotourisme qui a « l’avantage d’associer les populations des zones d’accueil aux activités génératrices d’emplois et de revenus ».
Le secteur touristique togolais employait en 2008 environ 2000 personnes pour un nombre total de nuitées s’élevant à 238,624.
Le nombre de visiteurs au Togo tourne aujourd’hui autour de 100.000 touristes par an en moyenne.
Ce secteur représentait représentait la deuxième source de devises pour le pays après les phosphates et il contribuait alors pour près de 10% au PIB.
Dans les autres pays d’Afrique de l’ouest francophone, les problèmes sont quasi-similaires.
Au Sénégal le ministre du Tourisme a déploré ce lundi 27 septembre 2010 un « manque de capitaux » pour faire la promotion du secteur malgré les nombreuses potentialités dont dispose le pays.
Selon des statistiques publiées par le quotidien gouvernemental sénégalais « Le soleil », entre 2006 et 2009, le nombre de touristes ayant séjourné au Sénégal a chuté de manière drastique passant de plus de 860.000 à un peu moins de 370.000 visiteurs.
En plus des effets de la crise financière internationale sur le secteur, des pays comme le Mali, le Niger et la Mauritanie situés dans bande sahélo-sahélienne font aussi face à la psychose créée par les enlèvements et autres actes terroristes perpétrés par des groupes islamistes radicaux.
Pourtant des pays comme le Mali, qui a reçu l’année dernière prés de 150 000 visiteurs, compte encore sur le tourisme, qui est le troisième pourvoyeur de devises après l’or et le coton.
Au Niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), des tentatives de mise en place d’une « politique commune » en matière de tourisme ont déjà été annoncées pour faire face aux difficultés que rencontrent les acteurs dans les différents pays, mais cette politique tarde à se concrétiser. Les pays de l’espace Uemoa continuent encore de se concurrencer dans ce secteur, les promesses de coopération restant au niveau des discours.
En 2008, le nombre de touristes dans l’ensemble de l’espace Uemoa était estimé a environ 1,6 millions, selon des recherches effectuées pas Ouestafnews.
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