Toutefois, ”tous les pays membres pourraient ne pas s’aligner sur la ligne de départ en raison de niveau de mise en œuvre et des critères de convergence. Mais ils pourraient rejoindre plus tard quand ils auront rempli les critères exigés”, a souligné le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Chukwuma Soludo cité par le quotidien nigérian The Guardian.
M. Soluda est également président de l’Agence ouest-africaine pour l’unité monétaire (WAMA) composée des gouverneurs des banques centrales de la sous-région.
Les critères de convergence mis en place en 2000 par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sont la réduction de l’inflation à 5 pour cent et du déficit budgétaire à 4 pour cent, ainsi que le maintien d’un minimum de réserve de capitaux capable de couvrir une période de six mois.Un autre critère indique que le financement du déficit budgétaire par les banques centrales ne doit pas dépasser 10 pour cent des recettes de l’année fiscale.
L’entrée en vigueur de l’Eco avait été annoncée depuis 2004 mais a été maintes fois reportée. Un comité s’est penché sur les raisons de ce report et doit rendre compte à la WAMA en mars 2009, selon le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria. Le comité devra également rendre compte au Conseil des ministres de la CEDEAO, qui doit, à son tour, briefer les chefs d’Etat qui prendront la décision finale sur ce sujet.
La conséquence immédiate de la mise en circulation d’une monnaie unique sera l’existence d’une seule économie et d’une seule banque centrale dans la sous-région, avec des agences dans les pays membres. L’autre conséquence attendue est la facilitation des échanges.
Déjà 8 pays de la sous région, membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), partagent une monnaie commune, le franc CFA. Il s’agit de : Bénin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Les 7 autres pays de la CEDEAO (Cap-vert, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Nigeria et Sierra Leone) ont une monnaie nationale.
M. Soluda est également président de l’Agence ouest-africaine pour l’unité monétaire (WAMA) composée des gouverneurs des banques centrales de la sous-région.
Les critères de convergence mis en place en 2000 par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sont la réduction de l’inflation à 5 pour cent et du déficit budgétaire à 4 pour cent, ainsi que le maintien d’un minimum de réserve de capitaux capable de couvrir une période de six mois.Un autre critère indique que le financement du déficit budgétaire par les banques centrales ne doit pas dépasser 10 pour cent des recettes de l’année fiscale.
L’entrée en vigueur de l’Eco avait été annoncée depuis 2004 mais a été maintes fois reportée. Un comité s’est penché sur les raisons de ce report et doit rendre compte à la WAMA en mars 2009, selon le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria. Le comité devra également rendre compte au Conseil des ministres de la CEDEAO, qui doit, à son tour, briefer les chefs d’Etat qui prendront la décision finale sur ce sujet.
La conséquence immédiate de la mise en circulation d’une monnaie unique sera l’existence d’une seule économie et d’une seule banque centrale dans la sous-région, avec des agences dans les pays membres. L’autre conséquence attendue est la facilitation des échanges.
Déjà 8 pays de la sous région, membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), partagent une monnaie commune, le franc CFA. Il s’agit de : Bénin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Les 7 autres pays de la CEDEAO (Cap-vert, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Nigeria et Sierra Leone) ont une monnaie nationale.
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